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Les campeurs qui ont élu domicile aux abords de la rue Notre-Dame Est, à Montréal, refusent de quitter les lieux, malgré l’appel lancé par la mairesse Valérie Plante au cours des dernières heures.
Au cours des prochains jours, ils devront plier bagage. Mais pour aller à quel endroit, se demandent la plupart d’entre eux?
Certainement pas dans les refuges ni à l’hôpital Royal Victoria, disent-ils. Les itinérants qui ont élu domicile sur la rue Notre-Dame Est disent apprécier cette liberté.
Certains d’entre eux consomment de la drogue, d’autres de l’alcool et, de toute évidence, ils ne veulent pas de restrictions.
Jeudi, TVA Nouvelles a constaté la présence d’une quarantaine de campeurs.
Ce campement a pris beaucoup d’expansion en quelques semaines. Le nombre de tentes n’est pas comparable avec le premier reportage où, le 28 juillet dernier, on dénombrait seulement quelques tentes.
Les sans-abris rencontrés ont exprimé leur colère et leur frustration devant la décision de l’administration Plante de les relocaliser dans des installations sécuritaires.
«Ben voyons donc là. On ne peut pas se sauver. On n’est pognés dans la rue. On n’a même pas de logement et les logements montent à 800$ pour des 2 et demi», lance un des campeurs rencontré sur place.
«Je pense qu’on s’arrange bien. Je pense que c’est pour ça qu’on dérange parce qu’on s’arrange bien», croit un autre.
«Je suis un peu révolté. On dérange-tu quelqu’un ici? On est tranquille, il n’y a pas de violence, les gens qui consomment, consomment dans leur tente», affirme un troisième itinérant.
En principe, le campement devra être démantelé d’ici le 31 août.
Source: tvanouvelles.ca