L’assurance auto au cœur du budget de l’Ontario demain, disent des sources

25 mars 2024
L’assurance auto au cœur du budget de l’Ontario demain, disent des sources

Assahafa.com

Le budget annuel que le gouvernement ontarien de Doug Ford déposera mardi devrait comporter des options pour aider les conducteurs à réduire leur primes d’assurance automobile, selon des sources anonymes de CBC.

Les Ontariens, particulièrement dans le Grand Toronto, paient les primes parmi les plus élevées qui soient au Canada.

Le budget ne devrait pas comporter de cibles de réduction des primes, selon des sources de l’industrie dont CBC a accepté de protéger l’anonymat, parce qu’elles n’ont pas la permission du gouvernement de s’exprimer sur la mesure.

Toutefois, la réforme proposée devrait offrir plus d’options d’assurance, selon l’une des sources, ce qui reflète une promesse faite par les progressistes-conservateurs durant la campagne électorale de 2022.

Le bureau du ministre des Finances, Peter Bethlenfalvy, n’a pas voulu commenter. Le gouvernement cherche toujours des façons d’accroître le choix pour les consommateurs et de réduire la paperasserie, dit un porte-parole.

Les progressistes-conservateurs avaient proposé une réforme en 2019, mais les primes d’assurance auto ont tout de même augmenté en moyenne de près de 14 % de 2017 à 2021, selon le Bureau du vérificateur général de l’Ontario.

Attention aux risques

Depuis le 1er janvier 2024, les Ontariens peuvent renoncer à une partie de leur couverture (dommages si le conducteur n’est pas responsable de l’accident), afin de réduire leurs primes. Toutefois, ils s’exposent ainsi à plus de risques.

Les primes d’assurance auto ont bondi au cours des dernières années un peu partout au Canada, en raison de la hausse des coûts de réparation et des vols de voitures, notamment.

Pour John Shmuel du site rates.ca, il serait avantageux pour les conducteurs ontariens d’avoir plus d’options, mais à condition d’être bien informés des répercussions.

Oui, les primes d’assurance en Ontario pourraient être plus faibles en moyenne, dit-il. Nous pouvons rendre le marché plus concurrentiel […] et offrir plus d’options aux consommateurs.

Source: Radio Canada

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