Le « King de la dette » paye pour ses chèques électoralistes, selon l’opposition

14 mars 2024
Le « King de la dette » paye pour ses chèques électoralistes, selon l’opposition

Assahafa.com

François Legault a été comparé tour à tour par les partis de l’opposition à un « King de la dette » qui a mal dépensé les surplus passés, notamment en distribuant des chèques électoralistes, avec un budget qui a laissé de côté la crise du logement et le transport collectif.

Le « King de la dette et des déficits »

Le Parti libéral du Québec ne craint pas de rappeler de mauvais souvenirs aux électeurs en vantant la « rigueur budgétaire » qu’il a imposée à l’État québécois entre 2014 et 2018. Le chef intérimaire Marc Tanguay compare avantageusement cette période à la gestion laxiste des fonds publics de la CAQ, qui va rehausser la dette publique de plusieurs dizaines de milliards avec ses déficits.

 La CAQ a dépensé comme des marins en cavale. Et on n’a même pas les services aujourd’hui. Tout est pire », a déploré M. Tanguay.

Il a affirmé que le premier ministre François Legault est le « King de la dette et des déficits », en faisant un clin d’œil à la subvention controversée aux Kings de Los Angeles pour jouer des matchs préparatoires de la Ligue nationale de hockey à Québec.

Et malgré un déficit appréhendé qui est passé de 4 milliards à 11 milliards, a déploré M. Tanguay, la CAQ a oublié les PME et n’incite pas les entreprises à être plus productives. Or c’est de cette façon que le Québec pourra « travailler la colonne des revenus pour payer les services publics ». Autre oubli majeur du budget d’Eric Girard : « il n’y a aucun plan pour stimuler la construction de logements au Québec ».

Québec solidaire

La dette climatique avant la dette financière

Pour Québec solidaire, la véritable dette laissée par le budget Girard ne sera pas financière.

On est en train de céder une dette climatique qui risque de devenir impayable pour la génération de mes enfants, a dénoncé le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois. On est en train de céder à la prochaine génération une crise du logement où on prend du retard en matière de construction de maisons, en matière de construction de logements. »

Dans le cas du transport collectif, le gouvernement n’a pas prévu de budget additionnel et ne prévoit aucun nouveau projet, une décision « inacceptable ». QS se dit d’accord avec la fin des subventions pour l’achat de véhicules électriques, mais l’argent, a-t-il plaidé, devrait servir au développement du transport collectif.

En matière de logement, Québec solidaire déplore que François Legault n’en fasse pas davantage alors qu’une crise frappe durement la province et qu’« un quatre et demie coûte maintenant 2000 $ par mois ».

Il souligne que François Legault a souvent dit que le problème du logement se situait au niveau de l’offre, et qu’il fallait donc construire davantage. Or selon les prévisions du ministère des Finances, les mises en chantier vont stagner dans les prochaines années.

Parti québécois

Des milliards de mauvais choix

Pour le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon, la seule chose qui peut expliquer le déficit historique du Québec, ce sont les mauvais choix du gouvernement caquiste et son incapacité à obtenir les sommes qu’il demande à Ottawa.

On a distribué des chèques à coups de milliards, on a fait des baisses d’impôt pour tout le monde, même ceux qui gagnent plus de 100 000 $ par année, on y est allé avec des maternelles 4 ans, des maisons des aînés coûteuses à 1 million la chambre – certaines sont toujours vides –, les Espaces bleus, le Panier bleu, les études pour le troisième lien, pour le tramway, pour le REM de l’Est. Tout ça aux poubelles parce que ça n’aura jamais lieu », a-t-il dénoncé.

En Chambre, le premier ministre François Legault a accusé M. St-Pierre Plamondon de vouloir hausser les impôts des Québécois pour réduire les déficits, ce que le chef péquiste a démenti. Il lui demande maintenant de « renouer avec sa propre promesse de la fin de l’incorporation des médecins et du changement de leur mode de rémunération, ce qui nous permettrait d’aller chercher 800 millions de dollars chaque année ».

« Je ne pense pas qu’on a les moyens maintenant de se priver de ces sommes-là », a-t-il dit.

Source: map

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