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Croissance économique, réduction de la bureaucratie et des dépenses inefficaces seront les deux voies à emprunter pour revenir à l’équilibre budgétaire, a signalé le premier ministre François Legault, aux côtés du ministre des Finances Eric Girard, à quelques heures de la présentation du budget 2024-2025.
Comme c’est l’habitude le jour du dépôt du budget provincial, le premier ministre a accueilli à son bureau le ministre des Finances, le temps d’une brève prise d’images avec les documents budgétaires.
Tel qu’annoncé la veille, mais cette fois à Longueuil plutôt qu’à Québec, le thème du sixième budget Girard sera «priorités: santé, éducation».
On apprendra notamment combien les nouvelles conventions collectives avec les employés de l’État coûteront aux contribuables.
«Vous allez voir les chiffres, en éducation et en santé en particulier, pour améliorer les conditions de travail des enseignants, enseignantes, des infirmières donc de tout le personnel», a souligné M. Legault.
«On pense que ces investissements massifs vont permettre d’augmenter la qualité des services qui sont donnés aux citoyens, […] je pense entre autres à […] l’accès aux services de santé», a-t-il continué.
PAS DE HAUSSE D’IMPÔT
Le gouvernement caquiste prépare le terrain depuis le début de l’année à des déficits plus importants que prévu.
Malgré cela, «comme on l’a promis, il n’y a pas d’augmentation d’impôt», a assuré une fois plus le premier ministre.
«On n’a pas l’intention de revenir sur les baisses d’impôt. On pense qu’avec l’inflation et le coût de la vie très élevé, c’était le choix à faire. Donc on vit très bien avec ça», a dit M. Legault.
Avant d’amorcer la session parlementaire, le chef caquiste avait également écarté cette possibilité, tout en laissant planer un report du retour à l’équilibre budgétaire, espéré depuis quelques années en 2027-2028. Le budget 2024 comprendra un plan révisé de retour à l’équilibre budgétaire, avec une nouvelle cible.
«En fait, il y a deux pistes qu’on regarde: continuer à avoir une meilleure croissance économique par habitant que le reste du Canada, comme on a eu depuis cinq ans, puis réduire la bureaucratie et certaines dépenses qui ne sont pas efficaces», a expliqué M. Legault.
Source: tvanouvelles
