Une dernière entente pour les syndicats du Front commun

27 décembre 2023
Une dernière entente pour les syndicats du Front commun

Assahafa.com

Tous les syndicats liés au Front commun ont désormais une hypothèse de règlement à propos de leurs conditions de travail.

Les négociations entre Québec et le Front commun se concentreront désormais sur des questions comme les salaires, car le dernier syndicat qui lui est affilié a conclu la nuit dernière une hypothèse de règlement sur ses conditions de travail.

Le dernier syndicat de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a conclu une entente à sa table sectorielle avec le gouvernement du Québec au milieu de la nuit de mardi à mercredi.

Les négociations entre le Front commun et Québec se poursuivront donc mercredi à la table centrale. Elles se concentreront désormais sur des questions de salaires et de retraites, notamment.

Cette nouvelle hypothèse de règlement conclut la ronde de négociation des huit tables sectorielles de la FTQ, a annoncé la fédération syndicale en ligne mercredi matin.

Cela signifie que tous les syndicats affiliés à la FTQ ont une entente. C’était déjà le cas avec ceux de la CSN, de la CSQ et de l’APTS. Ces quatre fédérations regroupées forment le Front commun, qui négocie conjointement avec Québec.

Cette dernière entente du syndicat de la FTQ a été conclue à 1 h 03 la nuit dernière. Elle portait sur les enjeux sectoriels relativement aux conditions de travail avec le Comité patronal de négociation des Centres de services scolaires francophones.

Le SPPLRN représente les professionnelles de l’éducation issues de 33 corps d’emploi différents (nutritionnistes, orthopédagogues, psychologues, travailleurs sociaux, conseillers orientation, etc.). Ils travaillent auprès de 137 000 élèves réparties parmi 235 établissements scolaires du Centre de services scolaires des Affluents, de Laval et des Mille-Îles.

Une série d’ententes avant Noël

Une série d’ententes aux tables sectorielles des différents syndicats du Front commun avaient été annoncées samedi et dimanche au cours de négociations intensives. Les pourparlers avaient été suspendus le 25 décembre pour permettre à toutes les parties impliquées de célébrer Noël.

Toutes ces hypothèses de règlements seront présentées aux personnes déléguées de leurs instances sous peu.

Le 23 décembre, le Front commun a tout de même rappelé que sans entente satisfaisante d’ici la fin de l’année – notamment à la table centrale – ses 420 000 membres pourraient déclencher une grève générale illimitée en 2024.

Reprise des négociations avec la FAE

Du côté de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), qui regroupe 66 500 enseignants en grève générale illimitée depuis le 23 novembre, les négociations avec Québec ont repris mardi. Ce redémarrage suivait une pause de 24 h dans les négociations.

Le 21 décembre, les membres de la FAE ont voté à l’unanimité la proposition d’entrer en blitz de négociation, mais à condition de pouvoir discuter des propositions syndicales.

« Les profs n’ont pas fait 22 jours de grève pour se laisser dicter les conditions d’une entente », a transmis comme message la Fédération, le 22 décembre, sur le réseau social X.

Par l’entremise d’un communiqué, le 22 décembre, la présidente de la centrale, Mélanie Hubert, a indiqué que « le gouvernement refuse toujours d’entendre plusieurs des propositions syndicales qui répondraient aux besoins criants des profs et de leurs élèves, jeunes et adultes. La partie patronale cherche à restreindre les sujets pour entrer en blitz. »

Juste avant Noël, des professeurs affiliés à la FAE ont bloqué le port de Montréal. Vendredi dernier, un rassemblement citoyen en appui aux enseignantes a également eu lieu devant les bureaux du premier ministre François Legault, rue Sherbrooke, à Montréal.

La FIQ aussi aux tables de négociations

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a aussi repris ses négociations avec Québec mardi, a confirmé le syndicat à La Presse.

Ce syndicat représente 80 000 membres, majoritairement des infirmières. Le 19 décembre, un conciliateur s’est joint aux négociations à la demande de la FIQ, « face à la lenteur de la table et le manque total d’ouverture à des compromis de la part du gouvernement ».

La semaine dernière, les délégués de la FIQ avaient décidé de donner une « chance à la conciliation », après une réunion du conseil fédéral extraordinaire, avait rapporté Le Devoir. Ils se disaient prêts à négocier durant tout le temps des Fêtes.

Les membres de la FIQ ont aussi voté en faveur d’une grève générale illimitée, mais aucune date n’a été déterminée pour son déclenchement.

Source: la presse

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