Assahafa.com
Le premier ministre Justin Trudeau a réitéré vendredi que le Canada restait « ferme et inébranlable » dans son engagement envers une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien.
Il a affirmé que le Proche-Orient et le monde avaient besoin à la fois d’un État palestinien et d’un État d’Israël qui coexistent dans la paix, la sécurité et la prospérité.
Le Canada réclame depuis longtemps une solution négociée à deux États dans la région. Ottawa considère toujours la Cisjordanie et Jérusalem-Est comme des territoires occupés par Israël.
De passage à Brampton, en Ontario, vendredi matin, M. Trudeau a réitéré cette position, dans le contexte du plus récent conflit au Proche-Orient. Cette guerre a débuté après que des militants du Hamas, que le Canada considère comme une organisation terroriste, ont tué 1400 Israéliens lors d’une attaque-surprise le 7 octobre.
Israël a riposté par des frappes aériennes dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, et a également coupé l’accès du territoire palestinien à l’eau, à la nourriture et à l’électricité.
M. Trudeau, qui affirme qu’Israël est « pleinement justifié de se défendre, conformément au droit international », ne précise pas quel sort le Canada souhaiterait pour Gaza une fois qu’Israël aura terminé ses opérations militaires.
Nous continuerons bien sûr à traiter les choses au fur et à mesure qu’elles se présenteront et nous aurons ces conversations le moment venu, a-t-il indiqué vendredi.
« Mais le Canada reste ferme et inébranlable dans son engagement en faveur d’une solution à deux États. Le monde et la région ont besoin d’un État palestinien pacifique, sûr, prospère et viable, aux côtés d’un État israélien pacifique, prospère, démocratique et sûr. »
M. Trudeau a par ailleurs indiqué que le Canada travaillait à un niveau diplomatique avec tous ses alliés dans la région « pour essayer de protéger la vie civile, essayer de protéger les gens qui sont des innocents dans Gaza ».
« J’ai parlé au premier ministre d’Israël, au président Abbas de l’Autorité palestinienne. J’ai parlé au roi de la Jordanie, au prince Mohammed ben Salmane de l’Arabie saoudite, au président al-Sissi d’Égypte », a-t-il dit.
Ce nouveau conflit au Proche-Orient en est à son 14e jour et l’Associated Press rapporte que les frappes aériennes israéliennes ciblent le sud de Gaza, une zone peuplée de civils qui ont fui le nord du territoire, comme le demandaient les autorités israéliennes.
Le secrétaire général des Nations unies se trouve au poste-frontière de Rafah, entre l’Égypte et Gaza, pour tenter de trouver une façon d’acheminer l’aide humanitaire qui attend aux portes du territoire.
Israël, de son côté, évacue une région près de la frontière avec le Liban, au nord du pays, par crainte d’affrontements avec le Hezbollah libanais.
Source: La Presse