Un Conseil de sécurité nationale verra le jour

27 juillet 2023
Un Conseil de sécurité nationale verra le jour

Assahafa.com

Le premier ministre Justin Trudeau mettra bientôt sur pied un Conseil de sécurité nationale, un « nouveau forum » où les ministres pourront se pencher sur ces enjeux. Selon un spécialiste en la matière, il s’agit d’une bonne idée – à condition qu’elle soit bien exécutée.

L’annonce est passée inaperçue mercredi, au milieu de la déferlante de communiqués et de points de presse inhérente à une journée de remaniement ministériel d’une telle envergure. « Le premier ministre annoncera des changements aux comités du Cabinet », a écrit Alison Murphy, porte-parole de son bureau.

« Il s’agira notamment de la composition du Conseil de sécurité nationale, un nouveau forum qui permettra aux ministres de discuter et de traiter des dossiers urgents relatifs à la sécurité du Canada, à l’échelle nationale et internationale », a-t-elle poursuivi dans le même courriel.

De passage à Terre-Neuve au lendemain de la refonte de son Conseil des ministres, Justin Trudeau n’avait pas de nouveaux détails à partager. « On continue de renforcer notre capacité de répondre aux enjeux de sécurité en créant un Conseil qui va veiller sur des enjeux stratégiques », a-t-il affirmé en point de presse.

L’annonce de la mise sur pied de ce nouveau comité n’a été guère plus qu’un entrefilet dans les articles sur le remaniement. Mais elle n’a pas échappé à Thomas Juneau, professeur agrégé de l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa.

« C’est une très bonne idée, absolument, et il était temps ! », lance-t-il en entrevue.

 Ça a toujours été en haut de la liste pour moi, enchaîne M. Juneau. C’est l’une des choses non seulement les plus importantes, mais aussi l’une des choses les plus simples qu’on peut faire. On n’a pas besoin de changer la loi, pas besoin d’augmenter significativement les budgets. C’est une question de réorganisation. »

À surveiller, selon le spécialiste : la composition du comité, la fréquence de leurs rencontres, mais aussi, la personne qui aura la présidence du comité. « Pour que ce soit optimal, ce comité-là, c’est le premier ministre qui devrait le présider », estime-t-il.

Source: La presse

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