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Trois députées caquistes ont manifesté leur intérêt pour occuper le prestigieux poste de président de l’Assemblée nationale du Québec, a appris Radio-Canada.
La députée caquiste Nathalie Roy, qui a été réélue le 3 octobre dans la circonscription de Montarville, est candidate à la présidence de l’Assemblée nationale.
Celle qui a été ministre de la Culture et des Communications au cours du premier mandat de la Coalition avenir Québec (CAQ), de 2018 à 2022, est sur la ligne de départ pour devenir la deuxième présidente de l’histoire de l’Assemblée nationale.
Louise Harel avait présidé les travaux au Salon bleu en 2002.
La nouvelle, d’abord rapportée par TVA, a été confirmée par Radio-Canada. Selon nos informations, la candidature de Mme Roy est en ce moment le choix du gouvernement.
Réélue dans la circonscription de Mirabel, la députée Sylvie D’Amours a confirmé à Radio-Canada qu’elle a aussi fait connaître son intérêt au caucus pour devenir présidente de l’Assemblée nationale.
De plus, la députée de Saint-Hyacinthe Chantal Soucy a également levé la main pour faire connaître son souhait de devenir présidente de l’Assemblée nationale.
Mme Soucy occupe la fonction de deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale.
Ella a confirmé à Radio-Canada qu’elle comptait se rallier à la décision du premier ministre sur le choix du ou de la prochain(e) président(e).
Une présidente
Selon des informations de La Presse canadienne, le premier ministre François Legault voit d’ailleurs la candidature de Mme Roy d’un bon œil, a confié une source sûre proche du dossier.
M. Legault serait favorable à ce qu’une femme accède à la présidence, dit-on.
La semaine dernière, Québec solidaire (QS) avait aussi réclamé une candidature féminine.
La co-porte-parole de QS, Manon Massé, soulignait que l’élection d’une présidente enverrait le bon message aux femmes du Québec, comme quoi les femmes ont leur place dans les plus hauts lieux
.
Les élections générales du 3 octobre ont permis à 58 femmes, sur 125 sièges de députés, de se faire élire à l’Assemblée nationale, soit le plus grand nombre de femmes de l’histoire.
La Coalition avenir Québec a fait élire 41 candidates, dont 21 qui comptaient déjà une expérience parlementaire.
Le président ou la présidente doit être élu par les membres de l’Assemblée nationale pour diriger les travaux, en administrer les services et la représenter.
Cette personne a un devoir de réserve et doit conserver la confiance des parlementaires lorsqu’elle préside les débats. Elle doit veiller à ce que tous les députés, quelle que soit leur affiliation politique, aient voix au chapitre.
Le député François Paradis est le président sortant de l’Assemblée nationale. Celui qui était député de Lévis a choisi de ne pas solliciter de renouvellement de mandat.
Source: Radio-Canada
