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La Chambre des députés du Chili a exprimé « son soutien et son appréciation » des efforts du Maroc dans le domaine de la migration.
Dans une lettre adressée au président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, le président de la Chambre des députés, Diego Paulsen, ainsi qu’un certain nombre d’ex-présidents et députés au Parlement chilien ont exprimé leur soutien et leur appréciation des efforts du Royaume dans le domaine de la migration, saluant la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI de faciliter le retour de tous les mineurs marocains non accompagnés, en situation irrégulière dans certains pays de l’Union européenne.
Ils ont souligné « que ce n’est pas une coïncidence, lors de la tenue du sommet conjoint entre l’Union africaine et l’Union européenne à Abidjan en 2017, que les Chefs d’État et de Gouvernement du continent africain aient choisi Sa Majesté le Roi Mohammed VI comme leader dans le domaine de la gestion de la migration en Afrique. Comme il n’est pas non plus une coïncidence que le Maroc soit le pays qui abrite l’Observatoire africain des migrations ».
Les membres de la Chambre des députés chilienne ont, en outre, relevé que « le rôle du Maroc dans la lutte contre le terrorisme, la traite des êtres humains et l’immigration illégale ne saurait être nié », mettant en avant la contribution du Royaume à la sécurité et la stabilité de ses voisins de l’Union européenne, indique un communiqué de la Chambre des représentants.
Ils ont salué les efforts déployés par le Maroc ainsi que sa coopération dans le domaine de la migration, « qui a permis de faire avorter plus de 14.000 tentatives d’immigration clandestine depuis 2017, de démanteler 5.000 réseaux de trafiquants, de porter assistance à plus de 80.500 migrants en mer et d’empêcher un nombre illimité de tentatives d’agression ».
Les membres de la Chambre des députés du Chili, en leur qualité de législateurs au sein du Parlement, ont exprimé leur rejet de « toute décision ou tentative de sous-estimer ou d’ignorer les efforts énormes déployés par le Maroc dans le domaine de la migration ». Et de souligner: « instrumentaliser le Parlement européen dans une question purement bilatérale entre le Maroc et l’Espagne n’aide pas à trouver des solutions, mais exacerbe plutôt les tensions. Nous pensons que ce comportement affaiblit la coopération, qui pourrait être meilleure s’il existe une plus grande volonté de valoriser le rôle du Maroc en tant que pays voisin, et que dans ce sens les efforts soient intensifiés afin d’assurer davantage de paix et de stabilité dans la région ».