Grève au port de Montréal : les Communes adoptent une loi spéciale

29 avril 2021
Grève au port de Montréal : les Communes adoptent une loi spéciale

Assahafa.com

La Chambre des communes a adopté, dans la nuit de mercredi à jeudi, une loi spéciale pour mettre fin à la grève du syndicat des débardeurs au port de Montréal. Les députés conservateurs ont appuyé le gouvernement libéral minoritaire afin d’adopter la loi C-29 par un vote de 255 à 61.

Trois députés libéraux, de même que les élus du Bloc québécois, du NPD et du Parti vert ont voté contre cette loi.

Elle vise à rouvrir rapidement le port de Montréal, où le flux de millions de tonnes de marchandises s’est arrêté à la suite de l’entrée en grève des 1150 débardeurs lundi matin.

Avant d’entrer en vigueur, la loi C-29 doit être adoptée au Sénat, où elle sera débattue vendredi.

Au cours du débat menant à l’adoption de la loi spéciale, la ministre du Travail Filomena Tassi a soutenu que si la grève s’éternisait, elle coûterait à l’économie de 40 à 100 millions de dollars par semaine, menaçant directement 19 000 emplois et en touchant des milliers d’autres au pays.

Mme Tassi a déclaré mercredi à la Chambre des communes que la situation était désastreuse. Le gouvernement doit agir pour la santé et la sécurité des Canadiens, ainsi que l’économie, a-t-elle ajouté.

En plus d’imposer la reprise des activités au port, la loi spéciale imposera la médiation à l’Association des employeurs maritimes (AEMAssociation des employeurs maritimes) et au Syndicat des débardeurs du port de Montréal (SCFP 375).

La loi C-29 confère notamment au médiateur-arbitre le pouvoir d’imposer l’arbitrage comme mode de règlement des questions que la médiation n’aura pas permis de régler.

Les discussions entre les deux parties achoppaient principalement sur les horaires de travail et la conciliation travail-famille.

Les travailleurs du port sont sans contrat de travail depuis décembre 2018.

Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente les débardeurs, affirme que le conflit actuel a été déclenché par l’employeur, L’AEMAssociation des employeurs maritimes qui a imposé des heures de travail prolongées sans consulter les travailleurs.

Source: Radio-Canada

Derniers articles
Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse.
j'accepte!