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Au Québec, le directeur national de la santé publique, estime que ce vaccin ne présente pas plus de risques qu’un autre et encourage la population à aller se faire vacciner dès que possible.
Le Danemark, la Norvège et l’Islande ont suspendu jeudi par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre la COVID-19 pour deux semaines en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins, malgré des déclarations rassurantes de l’Agence européenne du médicament (EMA) et du fabricant.
Les informations disponibles à ce jour indiquent que le nombre de thromboembolies chez les personnes vaccinées n’est pas supérieur à celui observé sur l’ensemble de la population
, a affirmé jeudi l’Agence européenne des médicaments (EMA) après les décisions des trois pays nordiques.
L’autorité sanitaire danoise a été la première jeudi matin à suspendre le vaccin d’AstraZeneca après des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont reçu le vaccin contre la COVID-19 d’AstraZeneca.
Elle a toutefois souligné que cette décision relevait de la précaution
en attendant des conclusions des enquêtes sanitaires et qu’à l’heure actuelle, on ne peut pas conclure à l’existence d’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins
.
Québec n’a pas tardé à réagir. Le directeur national de la santé publique, le docteur Horacio Arruda, a affirmé suivre la situation de très près, mais qu’il n’avait aucun indice qui laissait croire que ce vaccin présente plus de risques qu’un autre. Il ne faut pas hésiter à recevoir le vaccin, rappelle-t-il par communiqué. Lorsque votre tour viendra, il est très important de vous faire vacciner. C’est notre meilleur moyen d’en finir avec cette pandémie.
22 cas sur 3 millions de doses
Le Danemark a enregistré un cas de décès par thrombose d’une personne ayant reçu le vaccin AstraZeneca, qui a été transmis à l’EMA
, selon l’autorité Sundhedsstyrelsen. Mais selon le comptage de l’EMA , seulement 22 cas de thromboses ont été signalés pour plus de 3 millions de personnes vaccinées dans sa zone.La Norvège et l’Islande ont emboîté le pas peu de temps après en annonçant qu’ils cessaient également d’utiliser les vaccins d’AstraZeneca par précaution
.
Nous attendons des informations pour voir s’il y a un lien entre la vaccination et ce cas de caillots sanguins
, a déclaré un haut responsable de l’Institut national de santé publique norvégienne, Geir Bukholm, lors d’une conférence de presse.
Aucun lien
entre le vaccin et le décès en Autriche
Lundi, l’Autriche avait annoncé avoir cessé d’administrer un lot de vaccins produits par le laboratoire anglo-suédois, après le décès d’une infirmière de 49 ans qui a succombé à de graves troubles de la coagulation
quelques jours après l’avoir reçu.
Quatre autres pays européens, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg avaient suspendu dans la foulée les vaccinations avec des doses provenant de ce lot, livré dans 17 pays et qui comprenait un million de vaccins.
Mais une enquête préliminaire de l’EMA
avait souligné mercredi qu’il n’existait aucun lien entre le vaccin d’AstraZeneca et le décès survenu en Autriche.L’agence italienne des médicaments (AIFA) a pour sa part interdit le lot ABV2856 de vaccins anti-COVID d’AstraZeneca jeudi après avoir été informée de graves effets secondaires. Aucun lien n’a été établi pour l’instant entre l’administration des doses de ce lot de vaccin et l’apparition des symptômes
, a précisé l’AIFA, qui a dit procéder à toutes les vérifications nécessaires.
Source : Radio-Canada