Trump sur la défensive avant le premier débat de la présidentielle

28 septembre 2020
Trump sur la défensive avant le premier débat de la présidentielle

Assahafa.com

750 $ : la modeste somme a de quoi marquer les esprits. C’est ce qu’a payé Donald Trump en impôt fédéral l’année de son élection, en 2016, selon une enquête du New York Times publiée dimanche.

À la veille du premier débat de l’élection présidentielle, Donald Trump et son équipe de campagne cherchent la riposte lundi, après la publication de révélations explosives sur sa situation fiscale des 20 dernières années.

Le président américain doit donner un point de presse en après-midi, depuis les jardins de la Maison-Blanche, sur l’épidémie de coronavirus, mais devrait être largement questionné sur ces révélations, qu’il a déjà balayées du revers de la main dimanche, les qualifiant de fausses nouvelles.

Lundi, Donald Trump fils a aussi fait une sortie sur la chaîne Fox News, proche du président, pour affirmer que son père avait notamment payé des dizaines de millions de dollars d’impôt au niveau local.

La stratégie républicaine pour prendre le pas sur les révélations du New York Times est simple. Il s’agit bien sûr de démentir les informations, mais aussi de braquer les projecteurs sur le rival démocrate, Joe Biden, notamment en attaquant sa santé physique et mentale.

Dimanche, Donald Trump a ainsi exigé que « Joe l’endormi », comme il le surnomme, subisse un test antidopage lors du débat de mardi soir. Cette stratégie n’a rien de nouveau. Il y a quatre ans, il avait formulé exactement la même demande face à Hillary Clinton.

Une image qui se ternit

L’article du New York Times est d’autant plus important que les déclarations d’impôt de Donald Trump sont au cœur d’une âpre bataille juridique depuis plusieurs années. Le président a toujours farouchement refusé de les publier, contrairement à tous ses prédécesseurs depuis les années 1970.

Au-delà des contributions fiscales de l’ex-magnat de l’immobilier, l’article dresse le tableau d’un groupe lourdement endetté, et écorne ainsi l’image d’un homme d’affaires à succès sur laquelle a toujours misé l’équipe de Donald Trump.

Or, à six semaines de l’élection, le candidat républicain tire de la patte dans les sondages.

S’il était battu le 3 novembre, il deviendrait le premier président à ne pas être réélu depuis plus d’un quart de siècle, soit depuis la défaite de George H. W. Bush face à Bill Clinton, en 1992.

Source: Radio-Canada

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