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Montréal, Salah Eddine Alouani
Après avoir lancé une campagne de terrain et virtuelle pour retrouver un enfant disparu dans des circonstances mystérieuses au Maroc, la police marocaine a réussi à démêler les fils du kidnapping de l’enfant Adnan, qui avait occupé des millions de Marocains pendant plusieurs jours, selon Sky News.
Et des images de vidéosurveillance dans le quartier ont vu Adnan partir avec un inconnu, et aussitôt la photo de ce jeune homme a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, dans l’espoir d’être reconnue.
Le cinquième jour de la perquisition, la police a arrêté, vendredi soir, le suspect qui a dit aux forces de sécurité où enterrer le corps d’Adnan, après avoir avoué l’avoir agressé sexuellement, le tuant, puis l’enterrer dans un endroit près de son domicile.
Un communiqué de la Direction générale de la sécurité nationale a déclaré que les services de sécurité de Tanger, dans le nord du Maroc, avaient arrêté un homme de 24 ans travaillant dans la zone industrielle de la ville, soupçonné de son implication dans la commission du «crime de meurtre prémédité associé à une agression sexuelle».
La source a souligné que les données préliminaires indiquaient que le suspect «avait tenté d’attirer la victime dans un appartement dans le même quartier résidentiel dans lequel vit l’enfant Adnan, et l’avait soumis à une agression sexuelle suivie du crime de meurtre prémédité à la même heure de son pillage, puis il a immédiatement enterré le corps à proximité de sa résidence dans une région tropicale.»
Les Marocains ont suivi sur les réseaux sociaux, avec beaucoup d’intérêt, le cas de l’enfant Adnan, qui est sorti lundi après-midi pour acheter des médicaments à la pharmacie, puis n’est pas rentré chez lui.
La nouvelle du meurtre d’Adnan, 11 ans, de cette manière laide a créé un état de choc mêlé de tristesse et de colère au sein de l’opinion publique marocaine, qui réclame des punitions sévères contre la «bête humaine» et le renforcement des lois de protection de l’enfance.