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La capacité bénéficiaire semestrielle du marché boursier marque le pas. Elle a baissé de 5% à 15 milliards de dirhams. En plus de la conjoncture, les éléments exceptionnels liés à la fiscalité ont pesé.
Le cru semestriel des résultats des sociétés cotées laisse un peu à désirer. Dans son édition du jour, L’Economiste révèle que les bénéfices de la cote sont en baisse, par rapport à la même période de l’an dernier, à 15 milliards de dirhams. «Au-delà des effets conjoncturels, certains éléments exceptionnels comme la contribution sociale de solidarité, quelques contrôles fiscaux et la non récurrence de l’abattement de l’impôt dont bénéficiait Total Maroc pour son entrée en Bourse ont contribué à la baisse des profits du marché», relève le journal.
Ceci dit, les impacts de la conjoncture sont divers selon les secteurs. «Les banques et dans une moindre mesure les télécoms, ont impacté positivement les résultats. Sauf que l’effet négatif des secteurs des Mines, de l’Agroalimentaire, de l’Immobilier et le Pétrole & Gaz sur la masse bénéficiaire qui a atteint 827 millions de dirhams, a annulé la bonne tenue des banques. A cela, il faut ajouter la perte essuyée par Managem et Centrale Danone».
Dans l’Immobilier, cela n’est guère meilleur. Alliances, Addoha et Résidence Dar Saada ont, ensemble, vu leur résultat d’exploitation baisser de 21% à 731 millions de dirhams. Les bénéfices aussi. Ils ont dévissé de 23% à 517 millions de dirhams.
Les sociétés non financières sont dans la même situation avec des bénéfices en recul de 11% à 8 milliards de dirhams. Ce qui n’est pas le cas des institutions financières. A commencer par les banques qui ont réalisé un résultat net part de groupe agrégé en hausse de 3% à 6,5 milliards de dirhams.
Toujours est-il que L’Economiste s’attend à ce que l’année se termine sur une note positive. «Historiquement, le comportement des résultats a toujours été meilleur sur la deuxième moitié de l’année», écrit le quotidien.