Stress hydrique : l’agriculture marocaine demeure résiliente (M. El Bouari)

18 novembre 2025
Stress hydrique : l’agriculture marocaine demeure résiliente (M. El Bouari)

Assahafa.com

L’agriculture nationale continue de préserver sa capacité productive, en dépit des contraintes liées au déficit hydrique, a assuré, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari.

En réponse à deux questions orales sur la mobilisation des ressources en eau pour l’irrigation, M. El Bouari a indiqué que le secteur agricole a supporté pleinement les répercussions du déficit hydrique, les quotas d’eau réservés à l’irrigation n’ayant pas dépassé 20% de ses besoins réels au cours des dernières campagnes, du fait de la priorité accordée à l’approvisionnement des populations en eau potable, ainsi qu’à d’autres secteurs comme le tourisme et l’industrie.

Le secteur agricole marocain, a-t-il soutenu, est resté résilient malgré les conditions climatiques difficiles, faisant état de la poursuite de la protection des cultures et du sauvetage du cheptel pour garantir, jusqu’à ce jour, un approvisionnement régulier des marchés nationaux, ce qui illustre la maturité du modèle national pionnier dans la rationalisation des ressources hydriques et l’amélioration de leur efficience d’utilisation.

Le ministre a également rappelé que cette performance a été couronnée par l’obtention du modèle de gestion de l’eau dans l’agriculture nationale de la distinction d’excellence technique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Rome, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation en octobre 2025, consacrant la position du Maroc en tant que référence mondiale en matière de renforcement de la résilience hydrique et de préservation de la sécurité alimentaire.

Parallèlement, M. El Bouari a évoqué la mise en place d’une nouvelle offre hydrique structurante garantissant la couverture d’au moins 80% des besoins en eau d’irrigation, précisant que cette orientation repose sur trois axes principaux, dont l’accélération de l’interconnexion des bassins hydrauliques afin de mobiliser un milliard de mètres cubes supplémentaires, de les orienter vers les zones agricoles les plus déficitaires et de renforcer l’approvisionnement en eau potable des grandes villes.

Le deuxième axe, a-t-il ajouté, porte sur le renforcement du dessalement de l’eau de mer, à travers la mobilisation de plus de 1,7 milliard de mètres cubes destinés à l’approvisionnement des villes côtières en eau potable, tout en générant une offre hydrique supplémentaire issue du dessalement au profit de l’agriculture.

Quant au troisième axe, il concerne l’ancrage du principe de rationalisation de l’usage de l’eau dans les politiques agricoles, notamment par l’accompagnement du passage à l’irrigation localisée, ce qui permettra de porter la superficie irriguée selon cette technique à plus de 900.000 hectares.

Source: map

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