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Au lendemain d’une raclée dans l’un des tout premiers bastions caquistes, le premier ministre François Legault va à la rencontre de citoyens à Québec pour écouter leurs doléances.
L’exercice est sans filtre, en l’absence des médias, mais aussi sans tabou. Par exemple, dit-on, M. Legault veut les entendre sur les dossiers mal gérés à leurs yeux et n’hésitera pas à leur demander s’il doit rester ou s’il doit partir, même s’il a toujours l’intention de demeurer en poste.
Le plan de match du premier ministre demeure de tenter une relance de son gouvernement.
Mercredi, il réunira son conseil des ministres, un cabinet qui changera bientôt de visage. Un remaniement ministériel est prévu d’ici le début du mois de septembre.
François Legault a convoqué ses députés à une réunion spéciale jeudi afin d’écouter leurs préoccupations et obtenir les échos du terrain.
La cuisante défaite dans Arthabaska lundi a de quoi semer l’inquiétude parmi les membres du caucus.
La Coalition avenir Québec (CAQ) a dû se contenter de miettes, 7,2 %. L’effondrement est spectaculaire : le parti de François Legault avait raflé 52 % des votes aux élections générales de 2022 dans cette circonscription du Centre-du-Québec qu’il détenait depuis 2012.
Premier dans les sondages depuis novembre 2023, le Parti québécois a remporté la victoire lundi, un troisième gain de suite lors d’élections partielles après Jean-Talon en octobre 2023 et Terrebonne en mars dernier.
Lundi soir, François Legault a dit prendre « l’entière responsabilité » de la défaite.
« L’excuse facile, ce serait de dire que ce n’est qu’une élection partielle, mais il ne faut pas se mettre la tête dans le sable. Les gens d’Arthabaska-L’Érable ont été les porte-parole de l’ensemble des Québécois, et les Québécois sont déçus de notre gouvernement », a soutenu M. Legault.
Parmi les raisons de cette déception, selon lui : les pertes dans le projet Northvolt, le scandale SAAQclic, mais aussi le fait que le gouvernement n’a « pas fait assez pour améliorer l’efficacité des services publics ».
« Au cours des prochaines semaines, on va se regarder dans le miroir et on va prendre toute la responsabilité de la déception des Québécois. Puis on va faire des changements, on s’y met dès maintenant », a-t-il affirmé.
Parmi les raisons de cette déception, selon lui : les pertes dans le projet Northvolt, le scandale SAAQclic, mais aussi le fait que le gouvernement n’a « pas fait assez pour améliorer l’efficacité des services publics ».
« Au cours des prochaines semaines, on va se regarder dans le miroir et on va prendre toute la responsabilité de la déception des Québécois. Puis on va faire des changements, on s’y met dès maintenant », a-t-il affirmé.
Source: la presse