Le Canada doit « battre [Trump] à son propre jeu », dit Doug Ford

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Le Canada doit créer un environnement économique qui encourage les investissements de l’étranger afin de « battre [Donald Trump] à son propre jeu », a déclaré le premier ministre ontarien Doug Ford à sa sortie d’une rencontre avec son homologue fédéral, Mark Carney.

Le chef progressiste-conservateur avait déjà laissé entendre dans les derniers jours qu’il comptait d’aborder les réductions d’impôts lors de sa rencontre en personne avec M. Carney à Ottawa.

Les deux hommes ne se sont toutefois pas entendus sur un plan concret à cet égard, a fait savoir M. Ford au terme de la rencontre. Une réduction du taux d’imposition pour les particuliers, telle que promise Mark Carney durant sa campagne, est cependant entrée en vigueur en juillet.

Plus tard en matinée, lors d’un discours à l’occasion d’une conférence de l’Association des municipalités de l’Ontario, le premier ministre ontarien a ajouté qu’il voulait travailler avec M. Carney afin d’éliminer la taxe de vente harmonisée (TVH) pour les premiers acheteurs de maison.

Doug Ford n’a pas évalué les chances d’Ottawa de conclure une entente avec l’administration Trump, bien que le premier ministre ontarien a réitéré son appui envers M. Carney et envoyé un message d’unité.

[Mark Carney] fait un travail incroyable. Il collabore avec moi et les 12 autres premiers ministres.

Le message de Doug Ford à Pierre Poilievre

À cet effet, M. Ford a recommandé au chef conservateur Pierre Poilievre, qui tentera de se faire élire ce soir dans la circonscription, de travailler avec le premier ministre Carney si les électeurs albertains lui accordent leur confiance ce soir. Mettons de côté nos allégeances politiques et travaillons ensemble, a dit Doug Ford.

Doug Ford et Mark Carney se sont déjà rencontrés à quelques reprises dans les derniers mois. Lors de la rencontre des premiers ministres à Huntsville, au nord de Toronto, Doug Ford a indiqué que M. Carney avait passé une nuit à son chalet. Deux jours après son élection à la tête du Parti libéral, en mars, Mark Carney s’est aussi rendu à Etobicoke pour casser la croûte avec le chef progressiste-conservateur.

Source: Radio Canada