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Le Maroc a plaidé, vendredi à Nairobi, pour une coopération multilatérale efficace, fondée sur une approche innovante pour relever les défis environnementaux mondiaux.
Intervenant lors des travaux du Segment de haut niveau de la 7ème Assemblée de l’ONU-Environnement (ANUE-7), l’Ambassadeur du Royaume auprès de la République du Kenya et de la République du Soudan du Sud, Représentant Permanent auprès d’ONU-Environnement, Abderrazzak Laassel, a souligné que le Maroc est pleinement convaincu de l’impératif de renforcer la coordination et les synergies entre l’ensemble des instruments environnementaux afin d’optimiser l’utilisation des ressources et d’offrir une vision plus claire des mesures prises sous l’égide du PNUE.
Il a affirmé, dans ce sens, que la mobilisation générale de la communauté internationale face au changement climatique doit s’accompagner d’une réflexion approfondie sur les mécanismes de financement du développement et d’un rétablissement de la confiance dans la coopération multilatérale.
Citant les efforts du Maroc dans ce sens, M. Laassel a souligné que le Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a placé la protection du climat et la durabilité au cœur de ses politiques de développement, notant que le nouveau modèle de développement du Royaume constitue un cadre permettant de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles, tout en renforçant la gouvernance dans l’ensemble des politiques publiques.
Et d’ajouter que la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) a été élaborée sur la base d’un large processus participatif impliquant l’ensemble des parties prenantes, notamment les institutions publiques, le secteur privé et la société civile.
Dans le domaine de la transition énergétique, l’ambassadeur a fait savoir que le Maroc a adopté une approche visant à accélérer le développement des énergies renouvelables et promouvoir l’efficacité énergétique, afin de garantir l’indépendance énergétique du Royaume et réduire la dépendance aux énergies fossiles ainsi que les émissions de gaz à effet de serre, précisant que la capacité électrique installée du Royaume a atteint 12 gigawatts, dont 46 %, provenant des énergies renouvelables avec la perspective d’atteindre 52 % à partir de 2026, principalement dans les provinces du sud du Royaume.
Le Maroc ambitionne de multiplier par quatre les investissements dans les énergies propres et par cinq le réseau électrique, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère énergétique axée sur l’hydrogène vert, sans carbone, a-t-il fait remarquer.
Au niveau continental, le diplomate a rappelé les initiatives majeures lancées par le Maroc, sous l’impulsion du Souverain, visant à promouvoir un environnement sain et durable en Afrique, notamment, l’initiative tendant à favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, les trois commissions climats africaines et l’initiative Adaptation de l’Agriculture en Afrique afin d’assurer la sécurité alimentaire du continent.
Le Maroc prend part à la 7ème session de l’ANUE, qui se tient du 8 au 12 décembre à Nairobi, par une importante délégation composée de responsables au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable et de l’ambassade du Royaume à Nairobi.
Cette nouvelle édition de l’ANUE examinera 19 projets de résolution et de décision, couvrant notamment les questions liées à l’intelligence artificielle, aux minéraux et métaux, à la lutte contre les incendies de forêt, ainsi qu’aux cycles hydrologiques.
Les projets sont structurés autour de quatre thématiques : nature et climat, gouvernance et droit, produits chimiques et pollution en plus d’autres questions stratégiques et procédurales, dont l’approbation de la stratégie à moyen terme du PNUE pour 2026-2029.
L’ANUE réunit les 193 États membres des Nations Unies, aux côtés de représentants de la société civile, du secteur privé et du monde académique. L’Assemblée se tient tous les deux ans et élit, à chaque session, un bureau de dix membres, un président, huit vice-présidents et un rapporteur dans le respect du principe de répartition géographique équitable.
Source: map














