Assahafa.com
C’est un classique de la politique. Quand tu veux annoncer une mauvaise nouvelle, tu attends qu’il y ait une éclipse médiatique, un événement qui monopolise l’attention de tout le monde. Alors, quoi de mieux pour Justin Trudeau qu’une VÉRITABLE éclipse pour faire l’une de ses annonces les plus gênantes: déclarer que le Canada ne respectera toujours pas ses engagements auprès de ses alliés de l’OTAN.
C’est pourtant une promesse que chaque pays de l’alliance militaire doit respecter: celle d’allouer 2% de son PIB pour la défense. Dans un monde où les conflits armés se multiplient, M. Trudeau se permet de lancer des milliards et des milliards de dollars dans à peu près tous les dossiers possibles… sauf en défense. Déjà que plusieurs de nos alliés, dont nos voisins du Sud, dépeignent le Canada comme le pique-assiette par excellence au sein de l’OTAN, ça promet pour la suite.
TOUT VA BIEN AU PAYS DES LICORNES
C’est gênant, mais pas surprenant. On s’entend, c’est beaucoup plus populaire d’annoncer des milliards pour des programmes sociaux que de passer des commandes de matériel militaire, surtout à l’approche d’une élection.
Mais c’est aussi carrément idéaliste de croire que le monde va devenir moins dangereux dans les années à venir. C’est naïf de penser que nos alliés vont venir à notre rescousse si on se retrouve dans un quelconque conflit armé. Sauf que, dans le monde merveilleux rempli d’arcs-en-ciel de notre premier ministre, le Canada n’a aucun ennemi, et c’est donc un problème pour demain.
En février dernier, le directeur général de l’Institut de la Conférence des associations de défense, Youri Cormier, résumait extrêmement bien la situation lors d’une entrevue à CTV: «Les Canadiens ont toujours eu l’impression d’être un pays sans prédateur, et ont cru que nos trois océans et le fait d’avoir une superpuissance amicale au sud nous protégeraient.»
Avec 61% seulement de nos forces armées qui sont prêtes au combat, selon les propres estimations de nos généraux, y croit-on encore vraiment? En tout cas, M. Trudeau, lui, semble encore déterminé à jouer à l’autruche.
Source: tvanouvelles