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La deuxième partie d’une importante consultation sur les écrans et la santé des jeunes se tiendra finalement lundi, à Québec, avec 18 mois de retard.
Ce second volet devait à l’origine avoir lieu un mois après le premier, soit en mars 2020, mais la pandémie de COVID-19 est venue chambouler les plans du gouvernement.
En février 2020, des chercheurs réunis en forum à l’invitation du ministre délégué à la Santé, Lionel Carmant, avaient sonné l’alarme sur les nombreux dangers liés à la surutilisation des écrans chez les jeunes.
La liste des effets délétères qu’ils avaient déterminés est longue : les écrans nuisent à la vue, au sommeil, au poids et aux habiletés langagières.
Ils augmentent le risque de développer une dépendance, de l’anxiété et une mauvaise estime de soi.
Par ailleurs, les écrans modifient le cerveau, produisent de la dopamine et surstimulent les enfants, qui, une fois en classe, ne savent plus comment se satisfaire.
Le phénomène a été comparé à celui du tabagisme, parfaitement accepté dans les années 1960.
Les parents d’aujourd’hui sont « démunis » et « déboussolés », avaient constaté les chercheurs, qui invitaient également les écoles à réfléchir au temps d’écran qu’elles autorisent pour les élèves. C’était avant que la pandémie de la COVID-19 fasse exploser le temps passé devant des écrans.
Lundi, le ministre conclura la consultation avec des représentants de la santé et de l’éducation, ainsi que du milieu communautaire.
La journée sera divisée en quatre blocs d’échanges :
- comment soutenir les jeunes et encadrer leur utilisation des écrans de manière à réduire les méfaits associés à la santé;
- quand l’utilisation des écrans nous est bénéfique;
- les enjeux liés à la gestion du temps-écran selon les groupes d’âge;
- comment trouver ou retrouver l’équilibre.
Le tout servira à élaborer la première Stratégie sur l’utilisation des écrans et la santé des jeunes.
Source: Radio-Canada