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Le discours ferme que le Maroc a décliné devant la 74e Assemblée générale de l’ONU qui se tient à New York, et dans lequel il a clairement affirmé que son intégrité territoriale ne peut faire l’objet d’aucune discussion, a créé la panique chez les diplomates algériens et le Polisario.
Dans un dossier spécial consacré à la participation active du Maroc durant la semaine écoulée à la 74e session de l’Assemblée générale de l’ONU, le quotidien Assabah de ce lundi 30 septembre, rapporte que la Maroc a remporté la bataille des soutiens au sein de la communauté internationale.
En effet, suite aux nombreuses rencontres initiées par Nasser Bourita avec les délégations des pays amis en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU, le rôle du Maroc au sein de la communauté internationale a été largement mis en exergue. Ainsi, vendredi dernier, lors d’une rencontre avec Bourita, le SG de l’ONU, Antonio Guterres, a remercié le Maroc «pour son soutien aux efforts de réforme des Nations unies ainsi qu’aux opérations de maintien de la paix» aux quatre coins du monde.
De même, écrit Assabah, de nombreux pays ont vivement salué, au grand dam des diplomates algériens et de leurs accompagnateurs du Polisario, non seulement le retour du royaume au sein l’Union africaine, mais aussi le rôle particulièrement actif qu’il joue pour la dynamisation et le renforcement de la coopération Sud-Sud, que ce soit en Afrique, en Amérique latine ou dans les Caraïbes. Et ce sans parler de son rôle sur la scène internationale en matière de lutte contre le terrorisme ou contre les effets dévastateurs des changements climatiques.
Face à cette opération de séduction réussie par le Maroc à l’ONU et à la fermeté dont il a fait preuve quant à la défense de son intégrité territoriale devant l’AG de l’ONU, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, n’a rien trouvé de mieux à faire que de déterrer la hache des méthodes louches, basées sur le mensonge et la tromperie. Dixit Mohamed Talib, membre du Corcas, qui s’est confié à Assabah. Ainsi, le chef de la diplomatie algérienne a exprimé sa colère face au retard de la nomination d’un nouvel envoyé spécial de l’ONU au Sahara, retard qui, selon lui, profiterait au Maroc. De même, les Algériens ont tenté en coulisses de distiller des contre-vérités selon lesquelles l’Algérie tente par tous les moyens de trouver une solution politique au conflit du Sahara qui, selon elle, n’oppose que le Maroc et le Polisario.
Une fausse attitude dont l’objectif n’est autre que d’induire en erreur la communauté internationale et mettre la pression sur Antonio Guterres en vue de choisir à la va-vite le le futur envoyé spécial au Sahara. Le patron de l’ONU a, selon Al Ahdath Al Maghribia de ce 30 septembre, présenté un topo succint sur la situation au Sahara où il s’est félicité du bon climat de la table ronde de Genève en début d’année, du respect du cessez-le-feu, tout en se montrant préoccupé par la situation difficiles des habitants des camps de Tindouf. Il a aussi promis que le processus politique sera remis sur les rails, sans autre précision.