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Le Coordonnateur du Comité de pilotage de la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara marocain, Mohammed Ahmed Gain, a saisi l’Organisation des Nations Unies (ONU) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) pour condamner vivement les actions déstabilisatrices que mène le groupe séparatiste « polisario », appuyé par l’Algérie, pour porter atteinte à la paix, à la quiétude et au développement de la région du Sahara marocain.
Dans une lettre adressée au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et au Haut-Commissaire des Droits de l’Homme à Genève, Mme Michelle Bachelet, M. Gain indique que la dernière itération de la stratégie du « polisario » visant à contrarier l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, seule garantie d’un exercice effectif du droit à l’autodétermination des populations du Sahara marocain, fût le blocage du poste-frontière marocain d’El Guerguerat par un groupe de civils encadrés par des éléments lourdement armés du « polisario ».
Il s’agit d’une violation caractérisée des résolutions du Conseil de Sécurité, qui exigent du « polisario » de s’abstenir de toute action de déstabilisation à l’est et au sud du dispositif marocain de défense, et du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991, ajoute-t-il.
« Il ne vous échappera pas que cette action de blocage ne pouvait qu’avoir l’aval et l’appui de l’Algérie, qui a créé le « polisario » et auquel elle apporte un appui politique, logistique, financier et diplomatique », a écrit M. Gain dans cette lettre, précisant que l’Algérie est le pays hôte des camps de Tindouf, qui ont été placés sous l’autorité du « polisario » dans une violation flagrante du droit international humanitaire et d’où ont été déployés les éléments responsables du blocage d’El Guerguerat.
L’agence de presse officielle de l’Algérie, Algérie Presse Service, s’est transformée en un organe de propagande à l’encontre du Maroc, un Etat souverain membre de l’ONU et pourvoyeur de paix et de stabilité dans son environnement, en violation des principes inscrits dans la Déclaration sur les relations amicales entre les Etats, portée par la résolution 2625, a encore noté M. Gain.
L’action de blocage du poste-frontière d’El Guerguerat, un point de transit stratégique pour toute la région de l’Afrique de l’Ouest, illustre le danger que posent les actions déstabilisatrices du « polisario » sur la paix et la sécurité internationales, explique-t-il.
Le mouvement du « polisario » a une attitude ambivalente à l’égard des droits de l’Homme qu’il ne cesse d’instrumentaliser à des fins politiques, de manière éhontée, selon les échéances et agendas et qu’il utilise à sa guise en tant qu’outil de propagande et de pression pour faire avancer ses objectifs et son dessein séparatiste loin de toute réelle et sincère adhésion aux nobles valeurs afférentes à ces droits humains et à leur respect.
Dans l’attente d’un règlement définitif de ce différend sur le Sahara marocain, « il est inacceptable que notre pays, nos Provinces du Sud fassent l’objet de calculs prémédités et de surenchères de la part de quiconque, sous prétexte des droits de l’Homme, sans être au fait de la réalité de la situation dans le Sahara marocain », soutient M. Gain.
« Le retrait formel du cessez-le-feu que vous a annoncé le « polisario » est un développement gravissime, qui dénote la volonté de l’Algérie et du « polisario » d’entraîner la région dans l’instabilité », poursuit-il, notant que le recours à des attaques nocturnes contre le dispositif marocain de défense illustre les intentions belliqueuses du « polisario », appuyé par l’Algérie.
Par ailleurs, l’utilisation d’armes lourdes et coûteuses par le « polisario » lors de ses attaques doit être contrasté avec la situation humanitaire dans les camps de Tindouf, et vient une nouvelle fois confirmer le détournement à grande échelle de l’aide humanitaire destinée aux populations de ces camps, fait observer le coordonnateur du Comité.
Ainsi, la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara marocain appelle le Secrétaire général à faire pression sur l’Algérie et le « polisario » pour qu’ils respectent leurs engagements, les résolutions du Conseil de Sécurité et les appels à la préservation du cessez-le-feu.
M. Gain fait part de l’engagement de la plateforme, une structure indépendante rassemblant des juristes, des journalistes, des universitaires et des acteurs de la société civile issus de 155 pays, en faveur de la paix et de la quiétude du Sahara marocain.