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La ministre de l’Énergie Christine Fréchette veut « trouver un point d’équilibre » dans l’attribution de blocs d’énergie, pour répondre aux critiques des partis d’opposition et du PDG d’Hydro-Québec. Mais le représentant des industriels affirme que le gouvernement Legault a refusé d’allouer de l’énergie pour plusieurs projets de décarbonation.
Il est important pour nous d’assurer un bon équilibre entre les entreprises à la fois québécoises et étrangères, que l’on accompagne, que l’on soutient », a dit Mme Fréchette lors de la période de questions mercredi.
Elle était questionnée par le libéral Frédéric Beauchemin, qui s’inquiétait de voir que « les PME ne sont pas la priorité de la CAQ ».
« On va considérer les retombées économiques, les impacts environnementaux, notamment les retombées sociales et socioéconomiques. Le développement régional est vraiment au cœur aussi des critères d’analyse », a affirmé Mme Fréchette.
Dans un contexte où la demande énergétique est « très, très grandissante, parce qu’il y a un engouement pour décarboner l’économie », « il faut trouver un point d’équilibre », a-t-elle indiqué.
La nouvelle superministre, qui succède au démissionnaire Pierre Fitzgibbon, n’a pas souhaité expliquer davantage sa vision à l’entrée de la commission parlementaire qui étudie le projet de loi énergétique du gouvernement Legault.
Critiques de Sabia
La veille, le PDG d’Hydro-Québec a volé la vedette en passant un message percutant à son gouvernement. Il reprochait d’avoir trop donné d’énergie aux nouvelles entreprises, étrangères ou pas, au détriment de la décarbonation des industries déjà existantes. « Cartes sur table […], je pense qu’il faut rebalancer les choses », avait-il dit.
Source: la presse
