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L’opposition officielle à Ottawa dénonce un «camouflage» par le gouvernement Trudeau d’un conflit d’intérêts dans l’affaire WE Charity qui devient de plus en plus clair comme de l’eau de roche, selon eux, à la lumière d’une foule de documents remis aux membres d’un comité parlementaire qui enquêtait sur la controverse.
«Nous savons maintenant que les fonctionnaires ont senti de la pression [politique] puisqu’ils voyaient WE Charity comme étant – et je cite – les meilleurs amis du bureau du ministre des Finances», a martelé le député conservateur Pierre Poilievre, en point de presse, mercredi, en brandissant des extraits des 5000 pages.
Avant que les libéraux, enlisés depuis près de deux mois dans l’affaire WE Charity, ne prorogent le Parlement, mardi, et mettent ainsi fin aux activités des comités parlementaires, les partis d’opposition ont exigé que les documents leur soient fournis.
Étant donné qu’ils n’ont «absolument rien» à cacher, ceux-ci se sont empressés de les divulguer aux membres du comité des Finances, a soutenu le leader parlementaire du gouvernement, Pablo Rodriguez, en entrevue sur les ondes de LCN.
«Nous avons fourni tous les documents pertinents et sommes allés au-delà de la motion [du comité] en termes de transparence. Les documents montrent qu’il s’agissait d’une recommandation de la fonction publique dès le départ», a ajouté le bureau du premier ministre dans une déclaration écrite.
Visiblement, les conservateurs n’ont pas eu la même lecture et ils ont dénoncé le fait que de vastes portions des documents aient été caviardées.
«On peut voir qu’une personne haut placée dans la fonction publique dit que le bureau du premier ministre s’est mêlé de la création du programme et de la recommandation d’attribuer [son administration] à WE, a plaidé M. Poilievre. Cela contredit ce que M. Trudeau a dit dans son témoignage sous serment devant le comité des Finances.»
L’opposition officielle à Ottawa dénonce un «camouflage» par le gouvernement Trudeau d’un conflit d’intérêts dans l’affaire WE Charity qui devient de plus en plus clair comme de l’eau de roche, selon eux, à la lumière d’une foule de documents remis aux membres d’un comité parlementaire qui enquêtait sur la controverse.
«Nous savons maintenant que les fonctionnaires ont senti de la pression [politique] puisqu’ils voyaient WE Charity comme étant – et je cite – les meilleurs amis du bureau du ministre des Finances», a martelé le député conservateur Pierre Poilievre, en point de presse, mercredi, en brandissant des extraits des 5000 pages.
Avant que les libéraux, enlisés depuis près de deux mois dans l’affaire WE Charity, ne prorogent le Parlement, mardi, et mettent ainsi fin aux activités des comités parlementaires, les partis d’opposition ont exigé que les documents leur soient fournis.
Étant donné qu’ils n’ont «absolument rien» à cacher, ceux-ci se sont empressés de les divulguer aux membres du comité des Finances, a soutenu le leader parlementaire du gouvernement, Pablo Rodriguez, en entrevue sur les ondes de LCN.
«Nous avons fourni tous les documents pertinents et sommes allés au-delà de la motion [du comité] en termes de transparence. Les documents montrent qu’il s’agissait d’une recommandation de la fonction publique dès le départ», a ajouté le bureau du premier ministre dans une déclaration écrite.
Visiblement, les conservateurs n’ont pas eu la même lecture et ils ont dénoncé le fait que de vastes portions des documents aient été caviardées.
«On peut voir qu’une personne haut placée dans la fonction publique dit que le bureau du premier ministre s’est mêlé de la création du programme et de la recommandation d’attribuer [son administration] à WE, a plaidé M. Poilievre. Cela contredit ce que M. Trudeau a dit dans son témoignage sous serment devant le comité des Finances.»
La controverse a éclaté, à la fin juin, après qu’Ottawa eut confié à WE Charity, sans appel d’offres, la gestion d’un programme de bourses de bénévolat étudiant de 543 millions $. L’organisation, qui s’est depuis retirée, a des liens avec des membres de la famille du premier ministre Trudeau et de celui qui était, jusqu’à tout récemment, son ministre des Finances, Bill Morneau.
Du côté du Bloc québécois, on s’insurge sur une autre portion des documents au sujet de la capacité de WE Charity à livrer un programme d’aide en français au Québec.
«Les ministres libéraux ont choisi de donner le contrat à WE tout en sachant que de l’avis même des fonctionnaires, l’organisme n’a pas la présence requise au Québec pour livrer la marchandise et que le réseau communautaire déjà existant chez nous était mieux outillé pour le faire. Cette nouvelle révélation prouve que non seulement les libéraux n’ont pas fait leurs devoirs avant d’octroyer le contrat sans appel d’offres à WE, ils sont même intervenus en faveur de WE contre l’avis des experts, le tout dans un champ de compétence exclusif du Québec», a pesté le député bloquiste Rhéal Fortin dans un communiqué.
De l’avis du chef adjoint du Nouveau Parti démocratique, Alexandre Boulerice, il est clair que des employés politiques sont intervenus pour «au moins mettre sur l’écran radar de certains fonctionnaires le nom de WE Charity».
Source: tvanouvelles.ca