L’Algérie recourt à la pression diplomatique après le veto du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine

14 février 2025
L’Algérie recourt à la pression diplomatique après le veto du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine

Assahafa.com

L’Algérie n’a pas réussi à obtenir le statut de membre du conseil africain, ce qui démontre la détérioration de l’influence algérienne sur le continen.

L’Algérie tente depuis longtemps de récupérer le siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine que le Maroc occupe depuis des années. Cependant, après avoir échoué à obtenir un siège au sein de ce conseil, et craignant une nouvelle défaite, l’Algérie a déployé une « armée de médiateurs » avec une mission claire : « persuader » d’autres pays, selon Hespress.

Mercredi dernier, l’Algérie n’a pas obtenu le nombre de voix nécessaire, les pays s’étant abstenus de soutenir sa candidature, notamment en raison de ses affrontements ouverts avec plusieurs pays africains, comme le Mali.

En raison de ce rejet africain de la candidature de l’Algérie à ce poste important, de nouvelles élections seront bientôt organisées, principalement parce que « personne sur le continent africain ne fait confiance à ce régime militaire », ajoute le média marocain.

Ces élections s’inscrivent dans le cadre du sommet ordinaire de l’Union africaine, prévu les 15 et 16 février à Addis-Abeba. Il sera précédé, mercredi et jeudi, d’une session ordinaire du Conseil exécutif (ministres des Affaires étrangères), au cours de laquelle la nouvelle direction de la Commission de l’Union africaine devrait être élue, par le biais de l’élection de cinq membres du Conseil de paix et de sécurité.

Ce n’est pas la première fois que l’Algérie utilise la carte des médiateurs pour convaincre les pays de ses agendas, car « ce comportement algérien conduit au déclin d’une organisation que l’Algérie a utilisée pendant des années au service de ses ambitions hégémoniques », souligne le média.

En revanche, le Maroc a réussi à présider de nombreuses organisations africaines. La plus importante est le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, brisant ainsi une longue hégémonie algérienne qui éloignait cette organisation de ses objectifs et la rapprochait des programmes de soutien à la thèse de la sécession au Sahara.

Au cours de cette période, pendant laquelle le Maroc a présidé le Conseil et qui a été marquée par une amélioration de la feuille de route, l’Algérie a cherché à récupérer ce qu’elle avait perdu, oubliant « le changement de la pensée africaine ».

Des sources de Hespress ont confirmé qu’« avec ce comportement, l’Algérie sape la légitimité d’élections importantes pour réformer la structure de l’organisation africaine ».

« Au lieu de se concentrer sur la coopération africaine commune et sur des partenariats qui profitent à tous, l’Algérie continue de promouvoir la logique de l’extorsion et de l’achat de votes », souligne-t-il.

Ces changements interviennent dans un contexte d’isolement diplomatique croissant de l’Algérie, avec l’escalade de la crise avec les pays voisins de la région du Sahel, la diminution de l’influence sur la question libyenne, la poursuite de la crise avec l’Espagne et la France et l’ouverture d’un nouveau front de conflit avec les dirigeants syriens.

Source: atalayar

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