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Tandis qu’une majorité de Québécois se dit en faveur de ressusciter des projets de pipeline, François Legault affirme qu’ils doivent au moins être évalués. Mais rappelle du même souffle « qu’il n’y a pas de projet concret sur la table ».
Québec solidaire a présenté une motion à l’Assemblée nationale jeudi pour réclamer du gouvernement qu’il s’oppose « au développement de tout projet de pipeline sur son territoire ».
La manœuvre visait, de l’aveu même du député d’Hochelaga, à « remettre le couvercle sur marmite » alors que les appels relancés des projets de transports d’hydrocarbure se multiplient dans la foulée des menaces tarifaires de Donald Trump.
Après avoir rejeté deux projets du genre ces dernières années, ceux de GNL Québec et d’Énergie Est, une forte proportion de Québécois maintenant estiment aujourd’hui qu’il faudrait les ressusciter, révèle un sondage SOM effectué pour La Presse et publié jeudi.
Le premier ministre, François Legault, croit lui aussi que ces projets méritent d’être étudiés, mais reste ferme : ils doivent « avoir [de] l’acceptabilité sociale au Québec ». « Maintenant, pour l’instant, il n’y a pas de projet concret sur la table. S’il y a un projet concret sur la table, on va le regarder », a-t-il répondu au Salon rouge.
Son parti, tout comme le Parti libéral du Québec, s’est donc opposé à la motion de Québec solidaire.
Le Parti québécois, pour sa part, a voté en faveur.
La semaine dernière, le ministre québécois de l’Environnement, Benoit Charette, s’est montré favorable à la relance de GNL Québec si le projet était bonifié. Dans la capitale fédérale, les ministres Mélanie Joly et Jonathan Wilkinson ont affirmé que le Canada devrait songer à reconsidérer le projet d’oléoduc Énergie Est.
Source: la presse
