À venir en politique au Canada en 2025

3 janvier 2025
À venir en politique au Canada en 2025

Assahafa.com

Tant au fédéral qu’au municipal, les Canadiens seront appelés aux urnes à quelques reprises en 2025. Tour d’horizon de l’année politique à venir.

Politique fédérale

Tout porte à croire que des élections fédérales seront déclenchées ce printemps, après un automne mouvementé sur la colline du Parlement, à Ottawa, qui a brouillé les cartes quant à l’avenir politique de Justin Trudeau.

Le gouvernement pourrait tomber dès la fin janvier, si les partis d’opposition s’unissent au moment de la reprise des travaux parlementaires et appuient une motion conservatrice de censure.

Les dernières tentatives en ce sens ont toutes échoué, mais le Nouveau Parti démocratique (NPD), qui a jusqu’ici gardé le gouvernement Trudeau en vie, lui a retiré son appui à la fin de la session parlementaire.

Si Justin Trudeau décide de démissionner, son parti devra organiser une course à la direction afin de désigner un nouveau capitaine pour mener les troupes libérales lors de la prochaine campagne électorale. Une prorogation du Parlement pourrait leur donner le temps de mener à terme ce processus, entretenant du même coup un flou sur le moment où les Canadiens seront appelés à élire leur gouvernement.

Le prochain scrutin fédéral doit avoir lieu au plus tard le 20 octobre 2025. Au pays, la période de campagne est d’au moins 36 jours et d’au plus 50 jours, selon Élections Canada.

Politique provinciale et territoriale

En 2025, les Canadiens de Terre-Neuve-et-Labrador (14 octobre), du Nunavut (27 octobre) et du Yukon (3 novembre) seront appelés à voter.

Dans la Belle Province, on saura finalement qui succédera à Dominique Anglade à la tête du Parti libéral du Québec (PLQ), dont l’intérim est assuré par Marc Tanguay depuis la démission de la cheffe lors de la cuisante défaite de la formation politique en 2022.

Qui, de Pablo Rodríguez, de Denis Coderre, de Charles Milliard, de Frédéric Beauchemin ou de Marc Bélanger, aura la mission de remettre le PLQ sur les rails? La réponse en juin. La date limite pour déposer sa candidature est le 11 avril 2025.

La Coalition avenir Québec (CAQ), qui entame la seconde partie de son deuxième mandat, tentera de freiner sa chute de popularité et de garder la circonscription de Terrebonne, vacante depuis la démission de Pierre Fitzgibbon.

Le Parti québécois (PQ), qui a le vent en poupe, lorgne le siège dans son ancien fief et y présentera la présidente de son conseil exécutif national, Catherine Gentilcore. La date de l’élection partielle n’est toujours pas connue, mais le gouvernement a six mois pour déclencher un scrutin après le départ d’un député.

Élections municipales

Au Québec, les élections municipales ont lieu à date fixe, aux quatre ans.

Le 2 novembre est encerclé dans le calendrier électoral de nombreux politiciens qui souhaitent demeurer au pouvoir ou y accéder. Toutefois, cette date marquera également la fin d’une époque pour d’autres qui désirent tourner la page sur ce chapitre professionnel.

À Montréal, Valérie Plante a d’ores et déjà annoncé qu’elle ne sollicitera pas de troisième mandat à la tête de la métropole. Plusieurs candidats ont déjà déclaré leur intention de tenter leur chance pour prendre sa place à la tête de Projet Montréal et une course à la chefferie s’organise. Le parti d’opposition Ensemble Montréal a pour sa part repoussé la sienne et a prolongé l’appel des candidatures.

La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a affiché ses couleurs lors d’une conférence de presse qui a alimenté les rumeurs auprès des commentateurs politiques l’automne dernier. Elle tentera de se faire réélire lors du scrutin de l’automne prochain.

À Québec, le maire Bruno Marchand, qui sera candidat à sa réélection, affrontera trois partis d’opposition, dont deux qui pourraient compter sur la candidature de l’ancien politicien Sam Hamad pour mousser leur popularité. Celui qui a été ministre dans les gouvernements Charest et Couillard se laisse encore désirer.

Des élections municipales sont également prévues à Terre-Neuve-et-Labrador (2 octobre) et en Alberta (20 octobre).

Le gouvernement provincial de Danielle Smith a légiféré plus tôt en 2024 pour permettre la création de partis politiques dans les villes de Calgary et d’Edmonton, où réside environ la moitié de la population de l’Alberta.

Ce projet pilote permet également aux aspirants politiciens de se présenter au sein d’une formation politique, sans être une obligation.

La mairesse de Calgary, Jyoti Gondek, a déclaré son intention de se lancer dans la course à sa réélection. Ses adversaires annoncés sont Jeff Davison, qui avait perdu contre Mme Gondek il y a quatre ans, et l’ancien président de la Commission de police de Calgary Dan McLean.

Si l’année politique s’annonce corsée au Canada, il en sera de même à l’international. Consultez dès demain notre article sur les élections et les grands rendez-vous internationaux à venir en 2025.

Source: Radio Canada

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