Justin Trudeau va remanier son cabinet vendredi

19 décembre 2024
Justin Trudeau va remanier son cabinet vendredi

Assahafa.com

Le premier ministre Justin Trudeau va procéder à un remaniement de son cabinet vendredi.

Une source gouvernementale a confirmé à La Presse que M. Trudeau apportera des changements à son équipe ministérielle afin de remplacer les ministres qui ont quitté le cabinet au cours des dernières semaines.

Plusieurs postes ministériels sont à pourvoir. Au cours des derniers mois, des ministres ont annoncé qu’ils ne se représenteraient pas lors de la prochaine élection, et ont démissionné pour diverses raisons.

Les rumeurs sur l’avenir politique de Justin Trudeau allaient dans tous les sens depuis la démission-choc de sa ministre des Finances et vice-première ministre Chrystia Freeland, en début de semaine.

En choisissant d’aller à Rideau Hall pour remanier le Conseil des ministres, il semble qu’il ait décidé de rester en selle – à tout le moins, pour le moment.

En tout, neuf ministres ont soit quitté le cabinet ou ont indiqué qu’ils n’ont pas l’intention de briguer les suffrages aux prochaines élections fédérales.

Le ministre du Logement, Sean Fraser, la ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, le ministre des Affaires du Nord, Dan Vandal, la ministre des Sports et de l’Activité physique, Carla Qualtrough, et la ministre de l’Agence fédérale de développement économique pour le sud de l’Ontario, Filomena Tassi, ont fait savoir qu’ils ne seront pas candidats. Seamus O’Regan a aussi quitté son poste de ministre du Travail, en juillet, mais il a été remplacé par Steven MacKinnon.

Trois autres ministres ont quitté le cabinet au cours des dernières semaines. La plus récente démission, celle de l’ancienne ministre des Finances, Chrystia Freeland, a eu lieu lundi, et a provoqué une crise sans précédent au sein du gouvernement Trudeau parce que le premier ministre a tenté sans succès de recruter l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, pour la remplacer.

M. Trudeau l’a informée vendredi dernier, lors d’un échange sur Zoom, qu’elle serait remplacée par Mark Carney, mais seulement après avoir présenté l’énoncé économique de l’automne. Mme Freeland a jugé qu’il s’agissait d’un vote de non confiance à son égard et a remis sa démission lundi, après un week-end de réflexion, et quelques heures avant la présentation de l’énoncé économique.

Après quelques heures de flottement, M. Trudeau s’est tourné vers son fidèle ami, Dominic LeBlanc, pour prendre la relève au ministère des Finances. Mais ce dernier cumule aussi les fonctions de ministre de la Sécurité publique et ministre des Affaires intergouvernementales.

Tout indique que Justin Trudeau va confier le ministère de la Sécurité publique à une autre élue dans le cadre de son remaniement vendredi.

En septembre, le ministre des Transports, Pablo Rodriguez, qui brigue la direction du Parti libéral du Québec, a démissionné de son poste. Le mois dernier, le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles, Randy Boissonnault, a démissionné dans la controverse après avoir faussement prétendu avoir des racines autochtones.

Depuis septembre, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand est aussi responsable du ministère des Transports. Pour sa part, la ministre des Anciens combattants, Ginette Petitpas-Taylor, s’est vu confier les responsabilités de M. Boissonnault, qui était la voix de l’Alberta au cabinet.

Depuis la démission fracassante de Chrystia Freeland, lundi, la liste des députés libéraux qui réclament publiquement la démission de Justin Trudeau ne cesse de s’allonger. Devant la grogne qui prend de l’ampleur, le premier ministre a décidé de soupeser ses options. Jusqu’ici, il a donné peu d’indices sur ses intentions.

Au cours des derniers jours, il a passé de nombreuses heures au téléphone. Il a confié à certains ministres qu’il réfléchissait à son avenir et aux évènements dramatiques survenus depuis lundi.

En principe, le prochain scrutin doit avoir lieu au plus tard en octobre 2025, mais Justin Trudeau dirige un gouvernement minoritaire à la Chambre des communes de sorte que les Canadiens pourraient être convoqués aux urnes plus tôt si le NPD décide de participer aux efforts du Parti conservateur et du Bloc québécois visant à provoquer la chute du gouvernement et des élections fédérales au printemps.

Source: la presse

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