Les éducatrices de la CSQ annoncent quatre journées de grève partielle

8 novembre 2024
Les éducatrices de la CSQ annoncent quatre journées de grève partielle

Assahafa.com

Les éducatrices des centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) tiendront des débrayages partiels au cours des quatre prochains vendredis.

Les moyens de pression graduels des intervenantes en petite enfance consisteront surtout à ouvrir les installations plus tard que prévu, selon l’horaire suivant :

  • 15 novembre 2024 : En grève de minuit à 7 h 30
  • 22 novembre 2024 : En grève de minuit à 8 h 30
  • 29 novembre 2024 : En grève de minuit à 10 h
  • 6 décembre 2024 : En grève de minuit à midi

Cela signifie en clair que les parents ne pourront déposer leurs enfants à la garderie avant les heures d’ouverture indiquées ci-dessus dans les garderies dont le personnel est affilié à la CSQ.

Ces moyens de pression surviennent au moment où les milliers d’éducatrices qui travaillent dans les CPE et en milieu familial dénoncent la lenteur des négociations en vue du renouvellement de leurs conventions collectives, échues depuis un an et demi.

Les éducatrices réclament de meilleures conditions de travail et des augmentations salariales.

En mai dernier, les 3000 travailleuses des CPE syndiquées à la CSQ s’étaient prononcées à 85 % pour un mandat de grève. Leurs 9000 collègues du syndicat en milieu familial régi et subventionné ont quant à elles donné leur appui à 95 % à des grèves progressives.

En octobre dernier, la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ), Valérie Grenon, avait expliqué à Radio-Canada que même si elle souhaitait parvenir à une entente négociée avec Québec, elle ne croyait pas que le gouvernement bonifierait son offre sans recours à des débrayages.

On fait face à un gouvernement que, si on veut qu’il nous écoute, eh bien, il faut se fâcher, il faut bouger et sortir en grève. On l’a vu avec le secteur public. On dirait qu’il faut qu’on le mette au pied du mur pour qu’il finisse par bouger, déplorait alors Mme Grenon.

Jusqu’à 60 000 enfants et leurs familles pourraient être touchés par les moyens de pression des éducatrices affiliées à la CSQ.

Source: Radio Canada

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