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Le conciliateur dans le conflit qui oppose le gouvernement à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a remis aux deux parties une proposition d’entente, qui balise notamment la mobilité du personnel infirmier à laquelle tient l’employeur et constitue le principal point d’achoppement dans les négociations.
Les membres de la FIQ – qui représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques – devront se prononcer sur la proposition du 15 au 17 octobre prochain.
Selon les informations publiées par la FIQ, l’employeur ne pourrait exiger des infirmières un déplacement de plus de 40 kilomètres.
La limite serait de 30 kilomètres dans la région métropolitaine de Montréal, de 15 kilomètres dans la ville de Québec et aux limites des territoires des établissements actuels sur l’île de Montréal.
La proposition fixe également un encadrement pour les fusions de centres d’activités de différents établissements : la distance entre deux installations fusionnées serait limitée à 30 kilomètres, un plafond abaissé à 10 kilomètres dans la région métropolitaine de Montréal et la ville de Québec, et 5 kilomètres sur l’île de Montréal.
Du côté des salaires, une augmentation de 17,4 % sur cinq ans est proposée, de même qu’une prime de soir de l’ordre de 10 % et une prime de nuit de 18 %.
Une nouvelle prime été et temps des Fêtes
de 5 % pour les heures travaillées et 10 % pour les heures supplémentaires fait également son apparition.
Des infirmières interviewées par Radio-Canada non loin de leur lieu de travail restaient prudentes dans leurs commentaires, vendredi.
Moi, je trouve que c’est une bonne entente. Le conciliateur a fait un beau travail
, a déclaré une infirmière. Moins affirmative, sa collègue a dit se donner le temps d’y réfléchir bien sérieusement
. Tout le travail qu’on met à l’ouvrage, ça ne vaut pas le salaire qu’on gagne
, a-t-elle ajouté.
Encore indécise, une autre infirmière a insisté sur la question de la mobilité, qu’elle rejette. J’attends quand même de voir
, a dit une autre infirmière qui souhaitait savoir ce qu’en dirait le syndicat.
De son côté, la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, n’a fait aucun commentaire, disant vouloir laisser les instances de la FIQ se prononcer.
Source: Radio Canada
