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En dépit des résultats qui placent la gauche en tête, le président français Emmanuel Macron ne semble pas avoir perdu son pari, puisqu’il a réussi à casser l’élan du parti d’extrême droite Rassemblement national (RN).
C’est du moins l’analyse que fait le chroniqueur politique Philippe Léger dimanche à TVA, constatant que le président Macron a réussi son coup de poker, même si les choses se présentent de manière un peu compliquée pour l’Élysée.
Quand on regarde les résultats, les premiers perdants aujourd’hui, c’est l’extrême droite du Rassemblement national», a affirmé Philippe Léger, indiquant que M. Macron aurait réussi à casser la «dynamique» qui a porté le RN au premier tour des élections législatives.
Malgré la relégation à la troisième place du parti de Marine Le Pen, le président Macron devra gouverner avec ce qu’on appelle l’aile gauche, lui qui fait campagne contre les extrêmes dans un contexte où le RN était aux portes du pouvoir à la veille du second tour des législatives.
«Macron devra former un gouvernement de coalition avec le Nouveau Front populaire. Il va peut-être être capable de gouverner avec un genre de coalition bric-à-brac, mais sans les extrêmes», a analysé le chroniqueur du «Journal de Montréal».
Alors que le premier ministre Gabriel Attal a remis sa démission au président Macron, Léger émet l’hypothèse que ce camp présidentiel risque de se voir contraint de gouverner «avec sa jambe gauche» que constituent les formations les plus modérées du Nouveau Front populaire.
«Pour avoir un gouvernement de coalition, il faut avoir une personne consensuelle», a soutenu Philippe Léger qui voit mal le président français reconduire son premier ministre sortant, qui a peut-être l’œil braqué sur 2027.
Source: tvanouvelles
