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Quelque 603 M$ seront investis sur cinq ans dans de nombreuses mesures dans le but de renverser le déclin du français.
Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge a présenté dimanche un plan qui prévoit 21 mesures qui sont déjà en place ou qui seront déployées au cours des prochains mois.
«C’est un pas important vers une meilleure protection et valorisation de notre langue commune, indique M. Roberge. Il constitue une feuille de route transversale pour le gouvernement.»
Le plan prévoit notamment 187,3 M$ pour augmenter l’offre culturelle francophone et son accessibilité ainsi qu’un montant de 320 M$ dédié à la francisation des travailleurs étrangers temporaires.
Une somme de 64,9 M$ ira quant à elle à diverses mesures visant à améliorer la maîtrise du français des élèves et étudiants québécois.
Le plan du gouvernement inclus également un suivi annuel détaillé de la situation linguistique dans la province.
Le gouvernement Legault compte également légiférer afin d’augmenter le rayonnement des contenus québécois sur les plateformes numériques d’ici la fin de son mandat.
Ce plan, qui devait d’abord être annoncé en automne, arrive alors que l’accueil bilingue, ou le «Bonjour-Hi» connaît une progression fulgurante dans les commerces de Montréal.
«Nous ne sommes pas résignés par rapport à l’état du français partout dans toutes les situations, que ce soit en culture, mais aussi en publications scientifique et en langue d’accueil», affirme le ministre Roberge.
«Oui, il y a eu un recul comme nous le montre la dernière étude de l’Office québécois de la langue française, c’est presque 13% en 13 ans à Montréal, c’est considérable, mais jamais je dirai que la bataille est perdue», ajoute-t-il.
