De l’inflation pour encore quatre ans

15 janvier 2024
De l’inflation pour encore quatre ans

Assahafa.com

Un nombre croissant d’entreprises estiment qu’il faudra au moins quatre ans avant que l’inflation revienne à la cible de 2 %, indique la dernière enquête trimestrielle de la Banque du Canada.

Ces attentes d’inflation élevée compliqueront la tâche de la Banque du Canada qui estime que la cible d’inflation pourrait être atteinte beaucoup plus tôt et qui envisage de commencer à réduire son taux directeur.

Les consommateurs sont aussi sceptiques quant au retour de l’inflation à la cible de 2 %, selon l’enquête de la Banque du Canada. Ils estiment que les prix du loyer et les dépenses publiques élevées vont soutenir une forte inflation.

Les prix élevés de l’énergie, des aliments et des logements empêcheront de taux d’inflation de baisser plus rapidement, selon le sondage mené auprès de 700 à 800 chefs d’entreprises canadiennes à la fin de 2023.

Les entreprises sont moins nombreuses à vouloir augmenter leurs prix plus qu’elles ont l’habitude de le faire, parce que la demande faiblit. Celles qui ont l’intention de continuer à augmenter leurs prix plus souvent et de façon plus importante citent les salaires, l’augmentation passée du coût de leurs intrants et la nécessité de rétablir leur marge bénéficiaire.

Du côté positif, un nombre croissant d’entreprises estiment qu’il est plus facile d’embaucher et que les pressions salariales diminuent. L’augmentation de salaire qu’elles s’attendent à donner au cours des douze prochains mois diminue, mais demeure élevée, à plus de 4 %, alors que la moyenne historique tourne autour de 3 %.

Sans surprise, les entreprises disent souffrir d’un resserrement des conditions de crédit. Ce sont les entreprises du secteur du commerce de détail, de l’hébergement et de la restauration et du divertissement qui sont le plus affectées. Les prêteurs sont en effet prudents parce qu’ils prévoient que les dépenses de consommation vont continuer à baisser.

Sans surprise, les entreprises disent souffrir d’un resserrement des conditions de crédit. Ce sont les entreprises du secteur du commerce de détail, de l’hébergement et de la restauration et du divertissement qui sont le plus affectées. Les prêteurs sont en effet prudents parce qu’ils prévoient que les dépenses de consommation vont continuer à baisser.

Source: la presse

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