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C’est «tout un casse-tête» qui se trouve entre les mains du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, qui doit présenter mardi son plan de rattrapage pour les jours de classes perdus pendant la grève.
La question se pose en effet de savoir si M. Drainville préférera annuler la semaine de relâche ou prolonger l’année scolaire, chaque fois bien sûr au grand dam de certains parents.
L’analyste politique Yasmine Abdelfadel conçoit très bien que de nombreuses familles aient à l’horaire des vacances planifiées, mais espère tout de même que le ministre privilégiera «la qualité de l’enseignement comme priorité».
Marc-André Leclerc a pour sa part fait un calcul, et le pronostic n’est pas bon.
«Même si on enlève la relâche, toutes les journées pédagogiques, les congés statutaires, Pâques, la Journée nationale des Patriotes… c’est 17 jours! Ils en ont raté 24, donc même là il en manque, des journées», pointe-t-il.
L’analyste s’interroge quant à savoir si une autre avenue ne serait pas possible, soit faire, comme il l’appelle, de «la rénovation par l’intérieur».
«Est-ce qu’on raccourcit, par exemple, la pause pour le lunch, qui dure environ 1h30 selon les écoles. Est-ce qu’on réduit ça à 45 minutes pour aller chercher du temps là? C’est peut-être une solution que le ministre regarde actuellement», indique M. Leclerc.
Le défi sera quoi qu’il en soit de taille, puisque d’éventuelles fermetures d’écoles lors de tempêtes de neige sont à craindre.
Source: tvanouvelles
