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Le gouvernement Legault doit s’entendre avec les syndicats et bonifier son offre, ont affirmé les partis d’opposition mardi, après que les syndiqués du front commun québécois eurent voté à 95 % en faveur de la grève.
« Si l’offre est refusée, c’est au gouvernement à la bonifier », a déclaré en point de presse le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay.
Pour Québec solidaire (QS), il s’agit là d’un vote de grève « historique », un message clair au gouvernement. « On ne devrait pas s’appauvrir en travaillant dans nos services publics », a martelé le chef parlementaire de QS, Gabriel Nadeau-Dubois.
De son côté, le Parti québécois (PQ) soutient que le gouvernement Legault n’est pas en position de force.
« Le gouvernement a plutôt un genou à terre dans la mesure où les services se dégradent, a affirmé le porte-parole du PQ en santé, Joël Arseneau. On est au bord de l’effondrement, tant en santé, qu’en éducation, qu’en services de garde.
« Or, le gouvernement, je pense, aurait la population derrière lui s’il décidait résolument de mettre en place des moyens pour améliorer les conditions de travail, pour améliorer les services et donner espoir aux gens », a-t-il ajouté.
Le front commun représente 420 000 travailleurs dans la santé, les services sociaux et l’éducation, membres de syndicats de la CSN, de la CSQ, de l’APTS et de la FTQ.
Le mandat qui a été accordé prévoit ultimement une grève illimitée, mais elle serait précédée de « séquences » de grève, vraisemblablement des journées de grève isolées ou regroupées. La première journée de grève pourrait avoir lieu en novembre.
Source: La presse