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Paul St-Pierre Plamondon a Jean-Talon dans sa ligne de mire. À quelques semaines de la reprise des travaux parlementaires, il demande aux jeunes péquistes de s’investir dans la prochaine élection partielle pour déloger la Coalition avenir Québec (CAQ) de cette circonscription de Québec autrefois acquise aux libéraux.
Le chef du Parti québécois (PQ) a dénoncé dimanche les promesses non tenues de la CAQ dans la région de la capitale. Il a mis de l’avant l’abandon du projet de troisième lien autoroutier qui était promis par François Legault même si le premier ministre savait, a-t-il dit, qu’il ne le réaliserait pas.
Devant près de 200 militants du Comité national des jeunes du Parti québécois (CNJPQ), qui ont élu Émile Simard comme nouveau président, M. St-Pierre Plamondon s’est présenté comme une option à la façon « cynique » de la CAQ de concevoir la politique. Dans son discours, le chef péquiste a affirmé que l’élection partielle – que le gouvernement doit déclencher dans les six mois suivant la démission de la députée Joëlle Boutin – était hautement symbolique pour son parti.
Une partielle, « c’est toujours rempli de surprises, a-t-il dit. On aimerait ça que les gens de Jean-Talon nous envoient un quatrième député ». Il mise sur l’arrivée d’un nouvel élu péquiste au Salon bleu pour se présenter comme le chef d’un gouvernement en attente.
La campagne se prépare
Deuxième dans les sondages sur la scène provinciale et premier dans la région de la Capitale-Nationale depuis deux sondages, le PQ mise sur l’élection partielle dans Jean-Talon, située dans les quartiers Sillery et Sainte-Foy à Québec, pour poursuivre sa lancée. Lors du dernier scrutin, en octobre 2022, le parti de Paul St-Pierre Plamondon a terminé 3e dans la circonscription (18,69 %) derrière Olivier Bolduc, de Québec solidaire (QS), qui a obtenu 23,76 % des votes, et la caquiste Joëlle Boutin (32,50 %).
Par le passé, les électeurs de la circonscription de Jean-Talon ont toujours élu un député libéral, à l’exception des deux victoires de la caquiste démissionnaire Joëlle Boutin (l’une lors d’une partielle en 2019, l’autre lors du scrutin général en octobre 2022). Au Parti libéral du Québec (PLQ), des sollicitations ont été faites auprès du député libéral fédéral du coin, Joël Lightbound, pour qu’il migre sur la scène provinciale. Joint par La Presse la semaine dernière, M. Lightbound a préféré ne pas commenter.
Paul St-Pierre Plamondon a affirmé dimanche qu’une course à l’investiture pour représenter le PQ lors de la partielle était la norme pour le parti, à moins que l’élection soit déclenchée plus tôt que tard par Québec. Dans ce cas, le parti pourrait nommer la personne qui le représente sans passer par une élection auprès des membres locaux.
Source: La presse