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Un influenceur québécois de 27 ans qui aurait commis de faux crimes pour augmenter son nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux s’est fait passer les menottes par les policiers de Gatineau, mercredi, en Outaouais.
Selon les autorités, pas moins d’un demi-million de personnes étaient abonnées aux comptes d’Anthony Gagné sur différentes plateformes.
L’enquête visant l’influenceur a débuté au mois de mai dernier, après qu’un citoyen eut porté plainte à la police après avoir vu l’influenceur circuler à bord d’une fourgonnette sur laquelle il était inscrit «FREE CANDY», dans le but d’attirer des enfants.
La police de Gatineau a donc ouvert une enquête au cours de laquelle les policiers ont répertorié plusieurs vidéos mettant en vedette l’influenceur dans lesquelles il simulait des crimes dans le but de recevoir la visite des policiers et ainsi augmenter sa visibilité sur le web.
Selon les autorités, Anthony Gagné aurait même tenté d’attirer l’attention des policiers du Federal Bureau of Investigation (FBI) dans certaines de ses vidéos.
La séquence ci-dessous, d’une trentaine de secondes, a cumulé plus de six millions de visionnements sur sa page TikTok:
Anthony Gagné aurait été rencontré officiellement par des policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), mais aurait tout de même poursuivi son petit manège dans les semaines qui ont suivi.
L’influenceur québécois possède plusieurs comptes sur différentes plateformes très populaires. Au total, il cumule plus de 500 000 abonnés.
«Il est temps que les gens comprennent que les gestes ou les paroles énoncés sur les réseaux sociaux ne sont pas sans conséquence. Que l’on incite virtuellement ou en personne les policiers à déclencher une enquête sous un faux prétexte, c’est un crime», a réagi l’agent Patrick Kenney, porte-parole de la police de Gatineau.
Une perquisition a été menée au domicile d’Anthony Gagné dans la journée de mercredi. Les policiers ont ainsi pu saisir trois téléphones cellulaires, une tablette électronique, un ordinateur portable, du faux sang, une cagoule et un masque à gaz, notamment.
L’influenceur a comparu mercredi au palais de justice de Gatineau sous une accusation de tentative de méfait public.
Il a été libéré sous plusieurs conditions, dont celle de ne rien publier ou partager sur les réseaux sociaux.
Source: Tvanouvelles
