« L’immigration est une solution »

27 mai 2023
« L’immigration est une solution »

Assahafa.com

L’immigration est une solution pour améliorer la situation du français au Québec et pour atténuer la pénurie de main-d’œuvre », a déclaré la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Christine Fréchette, devant une salle comble, vendredi, dans le cadre d’un dîner-conférence organisé par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM). La Presse a profité des propos qu’elle a tenus dans son allocution et des échanges qui ont suivi en mêlée de presse pour revenir sur certains éléments de sa réforme annoncée la veille.

En quoi le volet « Diplômés du Québec » du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) sera-t-il amélioré ?

Les étudiants étrangers francophones pourront déposer une demande de résidence permanente dès la fin de leurs études. Depuis 2020, ils doivent avoir une expérience de travail post-diplôme de 12 à 18 mois pour se qualifier. Le PEQ nouvelle mouture « s’adresse à des étudiants qui ont suivi un programme d’études en français », a précisé la ministre, en mêlée de presse, après son allocution. « Sinon, il faut prouver avoir passé trois ans d’études en français au secondaire ou postsecondaires. »

Et pourquoi les étudiants étrangers qui étudient en anglais seront-ils exclus, même s’ils parlent français ?

« Parce que c’est la ligne qu’on a tracée », a répondu Mme Fréchette, sans donner plus de détails. S’ils désirent demander la résidence permanente au Québec, ces diplômés formés en anglais devront postuler au Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ), qui, dans le meilleur des scénarios, sera mis en place à l’automne 2024. « On a convenu d’opter pour les trois ans [d’études en français] parce que, pour nous, trois ans passés dans un système d’éducation en français, ça permettait d’atteindre les niveaux qu’il faut atteindre pour ceux qui se qualifient, directement, avec un diplôme québécois en français », a expliqué la ministre.

Est-ce que l’autre volet du PEQ, qui s’adresse aux travailleurs temporaires, sera assoupli ?

« À peine », a dit Mme Fréchette. Une catégorie d’emplois a été incluse, comprenant des professions comme boulanger, préposé aux bénéficiaires ou camionneur, « mais ça ne va pas améliorer d’une manière claire le programme », a-t-elle noté. La porte d’entrée des travailleurs temporaires sera le futur Programme de sélection des travailleurs qualifiés. « Le PSTQ s’en vient et c’est ce qui va devenir notre aimant, notre point d’attraction central, particulièrement le volet 2 », a ajouté la ministre. Ce volet 2 s’adresse à des travailleurs manuels « avec des compétences plus intermédiaires », qui ne parviennent pas à se qualifier dans l’actuel Programme régulier des travailleurs québécois (PRTQ). Les exigences en français seront moins élevées dans leur cas.

Source: La presse

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