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L’auteur du rapport qui recommande d’abaisser le seuil à partir duquel la population canadienne devrait être informée d’une ingérence étrangère lors d’un scrutin admet qu’il n’y a pas de consensus sur ce moment charnière.
L’ancien haut fonctionnaire Morris Rosenberg a recommandé dans son récent rapport une étude plus approfondie sur l’abaissement de ce seuil, qui permettrait que la population obtienne plus d’informations sur des menaces à l’intégrité des élections au Canada.
Le niveau de divulgation par les responsables de la sécurité au sujet d’ingérence électorale fait l’objet d’un examen plus minutieux après de récents reportages détaillant des incidents présumés d’ingérence de la Chine lors des élections fédérales de 2019 et 2021.
M. Rosenberg estime qu’il n’y a pas de consensus, parmi les politiciens ou les responsables de la sécurité, sur la quantité d’informations qui devraient être rendues publiques, notamment parce que des informations sur une menace pourraient avoir elles-mêmes un impact sur les résultats des élections.
Il ajoute aussi qu’il est difficile pour les responsables de la sécurité de déterminer d’où provient l’ingérence et si les gouvernements étrangers utilisent des mandataires canadiens.
Le rapport de M. Rosenberg a examiné le travail d’un comité de très hauts fonctionnaires qui avaient le mandat de superviser les plus récents scrutins fédéraux de 2019 et de 2021.
Ce groupe d’experts a finalement déterminé que le gouvernement n’avait pas détecté d’ingérence étrangère menaçant la capacité du Canada à tenir des élections libres et équitables
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Source: Radio-Canada