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Le député solidaire de Taschereau, Étienne Grandmont, presse le gouvernement de François Legault d’injecter sans délai du financement supplémentaire dans le transport en commun afin que l’offre de service ne soit pas réduite.
En conférence de presse, vendredi, le député solidaire a également réclamé du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) qu’il revoit le mode de financement désuet
du transport en commun.
Pour ce faire, le gouvernement Legault a en main, depuis 2019, des études qui comportent une large palette de solutions qui pourraient rapidement être mises en œuvre
, poursuit Étienne Grandmont.
La pandémie a eu pour effet de réduire l’achalandage dans les transports en commun, rappelle-t-il : avoir moins de passagers, ça entraîne moins de revenus, ce qui entraîne un service qui est moins bon
.
Par exemple, cite le député solidaire, la Société de transport de Montréal (STM) ne garantit plus aux heures de pointe une attente maximale de dix minutes pour les usagers qui voyagent à bord de ses bus. Et, quand le bus passe moins fréquemment, les usagers y recourent moins, fait valoir M. Grandmont.
« Nos sociétés de transport ont besoin d’un électrochoc. »
Étienne Grandmont critique le fait que le gouvernement de la CAQ ait instauré à coup de millions un bureau de projet pour le troisième lien, et ce, sans études à l’appui. Alors qu’en matière de transport collectif, les besoins se font sentir maintenant, ils sont criants et ils sont documentés
, dit-il.
L’argent doit être mis au bon endroit au Québec
, plaide le député de Taschereau, pour qui l’actuelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, n’a pas démontré clairement son intérêt à soutenir le transport collectif.
En décembre dernier, le président de l’Association du transport urbain du Québec et président de la Société de transport de Sherbrooke, Marc Denault, avait réclamé à la ministre Guilbault l’instauration d’une table de travail pour, à la fois, financer à court et à long terme le transport collectif. Selon M. Denault, certaines villes déboursent 50 % de la facture de transport en commun ce qui leur impose une pression immense
.
Source: Radio-Canada