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Pour préserver la cohésion de l’équipe, la députée Marie-Claude Nichols ne va pas réintégrer le caucus du Parti libéral du Québec (PLQ), a annoncé le chef intérimaire Marc Tanguay lors d’un point de presse, mardi matin, dans le foyer de l’Assemblée nationale.
M. Tanguay a invoqué la cohésion d’équipe
pour expliquer l’absence de Mme Nichols dans l’équipe libérale, et qu’à ce propos tout a été dit
, et qu’il veut se concentrer sur la rentrée parlementaire.
Ma priorité [comme chef] a été de favoriser la réintégration de Marie-Claude Nichols dans le caucus libéral
, mais l’offre qu’il lui a faite n’a visiblement pas plu au reste de l’équipe.
Cette offre consistait à diviser le mandat de la troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale en deux parties de deux ans, ce qui aurait permis à Mme Nichols de partager le mandat avec Frantz Benjamin, qui avait été nommé à ce poste par l’ancienne cheffe libérale Dominique Anglade.
M. Tanguay a avoué avoir fait cette offre dans une phase exploratoire, avant d’en discuter avec son caucus. Et la proposition a suscité la grogne de ses députés. Ainsi, il a fait le choix pour la cohésion d’équipe
de ne pas diviser
la vice-présidence de l’Assemblée nationale. Il dit en avoir alors informé Mme Nichols.
J’ai fait le choix de la cohésion, j’ai fait le choix de l’équipe
, a insisté le chef intérimaire libéral, qui a expliqué vouloir se concentrer sur la rentrée parlementaire du 29 novembre.
Pour M. Tanguay, le dossier de la troisième vice-présidence est derrière nous
, a-t-il assuré.
Questionné sur la main tendue qu’il avait offerte à Mme Nichols, M. Tanguay a avoué qu’il ne s’agit plus simplement d’une histoire pour la troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale.
Il a mentionné qu’il a offert des excuses personnelles à Mme Nichols pour son exclusion, puis au nom du caucus libéral, et que des fonctions l’attendent toujours si elle fait le choix de revenir, et que la porte demeure ouverte
.
« J’aurai tout essayé en ce qui a trait à la vice-présidence, malheureusement pour Marie-Claude, elle dit que ce n’est plus l’enjeu, bien que la porte est toujours ouverte. »
Mais dans l’éventualité où Mme Nichols reviendrait dans la famille libérale
, M. Tanguay devrait avoir une discussion avec elle.
M. Tanguay n’a pas dit voir cette crise comme un échec de son leadership. Je me fonde sur l’équipe, sur les femmes et les hommes qui ont été élus sous la bannière libérale […] qui mettent l’équipe d’abord et avant tout
, a-t-il mentionné.
Source: Radio-Canada