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Si le Parti libéral du Québec a réussi à maintenir sa place en tant qu’opposition officielle, les défis auxquels il fera face font aussi partie de l’équation.
«On a senti un soupir de soulagement» chez Anglade, remarque Philippe-Vincent Foisy, analyste politique à LCN.
La cheffe libérale a de nouveau charmé ses électeurs de Saint-Henri-Sainte-Anne, circonscription qui s’ajoute aux 20 autres sièges conquis par le PLQ.
La gaffe de Boulet au service des libéraux?
La déclaration du ministre Jean Boulet sur l’immigration, qui a provoqué moult réactions dans la Belle Province, pourrait avoir servi le PLQ.
«Les libéraux, qui l’ont eu sur la peau des dents, peuvent remercier Jean Boulet et François Legault pour tous les propos sur l’immigration», affirme M. Foisy. Il soutient que, selon les dires de gens présents au rassemblement libéral, les propos ont motivé les électeurs à se mobiliser, surtout dans le cas de courses plus serrées.
«[Ils] ont presque été rayés de la carte, sauf dans le Grand Montréal et dans une circonscription en Outaouais. Dominique Anglade a quand même réussi son pari avec plus de 20 sièges», ajoute l’analyse.
«Ce qui s’en vient pour Dominique Anglade va quand même être difficile. Elle pourrait s’accrocher, pourrait rester, mais il y a quand même d’importants défis qui demeurent pour les libéraux», note-t-il.
«Si Anglade reste, elle va devoir reconstruire le parti, déclare Philippe-Vincent Foisy. Oui le vote est efficace, oui le parti peut rester l’opposition officielle dans un parlement fragmenté, mais les défis sont importants si on veut grandir comme parti.»
Source: Tvanouvelles