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Eric Besson, ancien ministre français de l’Industrie et de l’Énergie a réagi à la décision prise de façon unilatérale par l’Algérie de ne pas reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME), s’insurgeant contre « le chantage implicite » d’Alger à l’égard des Européens.
« Du Maroc où je réside à nouveau, j’assiste avec tristesse à la spirale absurde dans laquelle se place l’Algérie avec son principal voisin. Après avoir inélégamment ignoré la main tendue par le Roi du Maroc lors de son discours du Trône, avoir prétendu que les incendies de l’été dernier avaient été fomentés par des Marocains, interdit le survol de son territoire aux avions portant pavillon marocain, l’Algérie vient de décider unilatéralement de fermer le robinet du gazoduc Maghreb-Europe », a déclaré l’ancien ministre français.
« Ce nouveau palier se veut tout autant une pierre supplémentaire dans le jardin voisin qu’un chantage implicite à l’égard des Européens », a-t-il dénoncé.
« Il faut désormais espérer que les dirigeants algériens reviendront vite à la raison et à une meilleure appréhension des intérêts humains, économiques et sociaux des Algériens eux-mêmes, des Maghrébins et de l’indispensable coopération étroite entre le Maghreb et la France d’une part, le Maghreb et l’Union Européenne d’autre part », a indiqué M. Besson.