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13 Associations et victimes du terrorisme ainsi que l’Association Canarienne des Victimes du terrorisme (ACAVITE) interpellent la justice pour saisir l’opportunité de la présence de Brahim Ghali en Espagne afin de répondre auprès de l’Audience Nationale aux attentats terroristes contre des travailleurs de Fosboucraa et des pêcheurs canariens perpétrés sous son mandat en tant que ministre, dans les années 1970 et 1980.
Les 300 victimes des attentats ainsi que leurs proches refusent de passer sous silence, l’humiliation et le discrédit que signifie pour les familles affectées, la présence de ce soi-disant dirigeant sanguinaire du polisario à qui on a permis d’accéder illégalement en Espagne sous une fausse identité au moment où il existe une plainte à son encontre depuis 2012.
Dans ce sens, ces victimes exigent des autorités publiques ce qui suit :
– rappeler à l’opinion publique espagnole et internationale, l’obligation morale, politique et juridique de nos dirigeants, notamment la Ministre des Affaires Etrangères, Arantxa Gonzalez Laya, et la Ministre de la Santé, Carolina Darias, qui ont défendu les «raisons humanitaires» concernant l’entrée illégale de Brahim Ghali en opposition à la légitimité, à la reconnaissance et à la souffrance des 300 victimes canariennes ;
– préserver la véracité des faits avec rigueur, reconnaissance, dignité, réparation, mémoire et faire valoir l’Etat de droit, afin que personne n’ose avoir la tentation de justifier, nier systématiquement, offrir l’impunité ou déformer la réalité des actions terroristes, des séquelles et des expériences traumatisantes conséquentes aux attentats terroristes sous le mandat de l’actuel chef du polisario Brahim Ghali.
