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- Le Maroc rejette catégoriquement et se dissocie complètement du soi-disant communiqué évoquant la question du Sahara marocain, publié par le Kenya, Président du mois du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine.
- Le Maroc déplore les agissements irresponsables et sournois du Kenya et ses alliés connus par leur adversité à l’intégrité territoriale du Maroc, non seulement à travers l’examen inapproprié de la question du Sahara marocain par une réunion au Sommet dudit organe, sous-représenté au niveau des Chefs d’Etat, mais également par la publication in extremis, et après plus de 10 jours de résistance active et constructive de la part de la majorité des Etats membres de cet organe, sous la pression et l’intimidation, d’un soi-disant communiqué, nullement adopté.
- Le Maroc regrette l’attitude inamicale du Kenya, qui ne fait pas honneur à son histoire notoire et aux valeurs authentiques du peuple kenyan frère, et espère que ce pays retournera à sa raison pour être digne de sa réputation d’antan d’Etat légaliste et conformiste.
- Le Maroc condamne la singularisation d’un seul paragraphe des 19 autres paragraphes contenus dans la décision du 14ème Sommet extraordinaire sur « Faire les Armes », démontrant, ainsi, la fixation aveugle du Commissaire sortant, Chergui, sur le Maroc, étant précisé que le bilan et le comportement de ce dernier sont douteux à la tête du Département Paix et Sécurité de l’UA.
- Ce texte est, ainsi, illégal et sans aucun effet juridique, car il viole de manière ostentatoire les règles et procédures du CPS gouvernant, en particulier la procédure d’adoption de ses communiqués.
- Ce texte n’a également aucune valeur juridique, car la majorité des Etats membres du CPS n’ont pas validé son contenu, et ont soumis des amendements de fond et des remarques substantielles marquant l’existence d’un désaccord patent à son sujet.
- Le Maroc dénonce avec force la manipulation et l’instrumentalisation dont a été victime le CPS ainsi que la Commission de l’UA dans son ensemble, par le Kenya et ses alliés, qui pour des desseins idéologiques et dogmatiques, ont décidé de semer la division et la zizanie au sein de l’UA et en Afrique.
- Le Maroc est satisfait que la majorité des Etats membres du CPS ainsi que la Commission de l’UA soient restés fidèles à la légalité et à la légitimité, en défendant lors du Sommet du CPS du 9 mars 2021 la validité et la pertinence de la décision 693 de l’Union, en tant que seul cadre de l’UA pour suivre la question du Sahara marocain.
- Le Maroc certifie que seule cette décision-cadre, adoptée légalement et par consensus par les Chefs d’Etat, jouit de sa reconnaissance et son appui, étant signalé que cette décision a décidé de la mise en place du mécanisme de la Troïka, seul habilité à suivre la question du Sahara marocain.
- Cette décision-cadre souligne, sans ambiguïté, que la question du Sahara marocain est de la compétence exclusive du Conseil de sécurité des Nations Unies et qu’aucun processus parallèle ne peut être déclenché.
- Elle est le fruit de la sagesse africaine, et joue un rôle crucial dans la cohésion et l’unité au sein de l’UA, en apportant la sérénité à ses travaux, lui permettant, ainsi, d’examiner les questions prioritaires d’intégration et de développement durable à la faveur du bien-être et de l’épanouissement des populations africaines.
- Cette décision-cadre jouit de l’appui et de l’adhésion du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que de la communauté internationale, de l’UA et des Etats africains ; D’où l’impératif de sa consolidation, préservation et maintien.
- Le Maroc reste engagé à travailler avec toutes les bonnes volontés africaines, afin d’aboutir à l’Afrique Que Nous voulons, dans le cadre d’une approche basée sur le respect, la transparence et l’inclusivité.
- Le Maroc demeure pleinement attaché au processus politique de recherche d’une solution politique, durable, pragmatique, réaliste et définitive au différend régional sur le Sahara marocain, sous les auspices du Conseil de sécurité de l’ONU et selon les paramètres définis par ce dernier depuis 2007, et sur la base de l’Initiative marocaine d’autonomie, en tant que solution unique, dans le cadre du strict respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume.