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Au-delà de la reconnaissance de la marocanité du Sahara, la proclamation du Président américain, Donald Trump, est de nature à instaurer une perspective claire et réaliste pour un règlement du conflit régional du Sahara, sous souveraineté marocaine, a souligné, vendredi, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
« L’importance de la proclamation présidentielle américaine ne se limite pas à la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara (…) mais elle instaure, avant tout, une perspective de règlement claire et ferme : l’autonomie sous souveraineté marocaine », a dit M. Bourita lors d’une Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, tenue en visioconférence.
La prise de position américaine, conjuguée à la dynamique internationale actuelle en faveur du plan d’autonomie marocain, permet de « sortir de l’impasse » qu’a connue la question du Sahara pendant plusieurs décennie, et « ouvre la voie prometteuse et de nouvelles perspectives », s’est félicité le ministre lors de cette conférence co-présidée par le secrétaire d’Etat adjoint en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker, et à laquelle une quarantaine de pays ont été représentés, dont 27 au niveau ministériel.
La question du Sahara connaît à présent « une accélération des évolutions transformationnelles », qui se traduit par la décision des Etats-Unis, par le large soutien international au plan d’autonomie, et par l’ouverture récente de plus de 20 consulats généraux dans les provinces du Sud, a fait remarquer M. Bourita.
En tant qu’initiative sérieuse, réalisable, crédible et basée sur le compromis, le plan d’autonomie n’est pas un simple concept intellectuel, « il constitue une voie politique pragmatique, un projet de société et une solution constructive qui est déjà en marche », a martelé le ministre.
Sur le plan géopolitique, « l’initiative d’autonomie balise le terrain pour une plus grande intégration économique et sécuritaire dans la région du Maghreb, et une plus grande stabilité et prospérité sur l’ensemble du continent africain », a-t-il relevé.
Par ailleurs, M. Bourita a tenu à rappeler que le Maroc demeure engagé en faveur de la reprise du processus politique sur la base de paramètres clairs auxquels adhèrent toutes les parties.
Le Maroc, a-t-il souligné, a démontré cet engagement en répondant positivement à l’effort du Secrétaire général des Nations unies pour nommer un nouvel envoyé personnel, « contrairement aux autres parties qui continuent à entraver les efforts du Secrétaire général ».