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Les cas de menaces en ligne se sont multipliés au cours des derniers mois, à un point tel que la Sûreté du Québec conseille «d’y penser à deux fois avant d’écrire n’importe quoi».
Dans un «tweet» diffusé jeudi matin, Guy Lapointe, inspecteur-chef et directeur des communications à la SQ, affirme que le nombre de signalements pour des menaces sur les réseaux sociaux a plus que doublé en un an.
De janvier à septembre 2019, la SQ a reçu 713 signalements, comparativement à 1748 pour la même période en 2020.
«Ne vous mettez pas dans le pétrin. Pensez-y deux fois avant d’écrire n’importe quoi», prévient M. Lapointe.
«Encore une fois, soyons clairs: c’est tolérance zéro. Les individus derrière ces messages, comme d’autres avant eux, s’exposent à des conséquences pouvant aller jusqu’au casier judiciaire en cas de condamnation», ajoute-t-il.
Le chef parlementaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, a dû une fois de plus communiquer avec la police au cours des derniers jours, après qu’un complotiste eut publié sur Facebook qu’il mériterait «la peine de mort», comme le premier ministre.
L’individu en question, un dénommé Billy Gagné qui, sur sa page Facebook, s’affiche fièrement aux côtés de certains leaders du mouvement antimasque québécois, a publié un commentaire sans équivoque en réaction à une entrevue accordée par M. Bérubé au micro de QUB radio.
«Vous croyez toujours que Pascal Bérubé travaille pour le peuple la gauche a eu plus de 200 millions de Billes Gâtes pour se fermer la gueule et nous diviser, Pascal Bérubé, tu es pire que pire, tu vas mériter la même peine que ton mentors François Legault, crime contre l’humanité, vous êtes des criminels de guerre, c’est indiscutable=peine de mort, j’espère que justice sera rendu [sic]», a écrit Billy Gagné.
La SQ prend l’affaire «au sérieux»
«Nous sommes au fait de propos menaçants tenus à l’endroit d’un élu de l’Assemblée nationale […] et les actions appropriées seront prises», a déclaré à ce sujet le porte-parole de la SQ, Hugo Fournier.
«Toutes les situations du genre sont prises très au sérieux, et les gens qui tiennent ce genre de propos s’exposent à des conséquences», a ajouté le lieutenant.
Le premier ministre a lui aussi été la cible de menaces au cours des dernières semaines, à l’instar du directeur national de santé publique, Horacio Arruda.
Source: tvanouvelles.ca