Maroc-Koweït : Un potentiel encore inexploité

21 juillet 2020
Maroc-Koweït : Un potentiel encore inexploité

 

Assahafa.com

« Les Marocains sont les frères des Koweïtiens et les champs de coopération entre les deux pays frères sont larges ». C’est en ces termes que l’économiste et consultant koweïtien, Nasser Al-Masri a qualifié les relations entre le Maroc et le Koweït lors de son passage dans l’émission dominicale « Adraoui Live », diffusée par le site électronique Assahafa.com, dirigé par  son directeur Abderrahmane Adraoui.

 

Selon l’expert koweïtien, les deux pays n’ont pas encore pleinement exploité toutes les potentialités existantes dans un cadre gagnant-gagnant et qu’il y a des opportunités qui doivent être exploitées pour fournir des milliers d’emplois aux Marocains grâce aux investissements koweïtiens.

Invité par l’émission pour aborder les effets négatifs de la pandémie du coronavirus sur les économies arabes, Nasser Al-Masri a estimé que la Ligue arabe devrait emboîter le pas à l’Union européenne et tenir une réunion de haut niveau pour discuter des moyens de coopération pour réduire l’impact négatif de la pandémie sur les économies arabes.

Expert en géopolitique et géostratégie, Nasser Al-Nasry, dont les analyses sont très respectées et appréciées, est souvent l’invité de plusieurs médias arabophones et anglophones

A titre d’exemple, les relations entre le Maroc et le Qatar sont au beau fixe, surtout que Rabat a choisi de se ranger du côté de cet émirat quand plusieurs pays du Golfe et l’Egypte ont choisi de lui imposer un blocus sous prétexte qu’il appuie des organisations terroristes.

Le 14 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ), plus haute juridiction de l’ONU, a rendu un avis en faveur du Qatar dans une querelle opposant depuis 2017 le pays au Bahreïn, à l’Arabie Saoudite, aux Emirats et à l’Egypte, qui ont imposé un « blocus » aérien à Doha. Les juges ont « rejeté à l’unanimité » une requête introduite par ces pays contre une décision favorable au Qatar prise en 2018 par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). La légalité internationale donne ainsi raison au Maroc, qui a fait preuve de clairvoyance.

Nasser Al-Masri a plaidé pour la mise en place de mécanismes politiques, diplomatiques et financiers par l’ensemble des pays arabes et musulmans, non seulement pour faire face aux conséquences du Covid-19 mais également, et surtout, en vue d’affronter les défis géopolitiques à venir et ils sont nombreux : énergétiques, sanitaires, sécuritaires, culturels, dans la recherche scientifique et économiques.

Nasser Al-Masri a ainsi mis en avant le potentiel du monde arabo-musulman de la façade atlantique à l’extrême orient en passant par le golfe arabe, le bassin méditerranéen et la Mer Rouge.

 

 

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