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Somnolence ou plutôt blocage politique? Pour le leader du RNI, Aziz Akhannouch les tractations pour le remaniement ministériel tant attendu « suivent leurs cours », ni plus ni moins.
« Les consultations entre les partis de la majorité se poursuivent « , a-t-il dit au journalistes après une réunion des membres du bureau politique du RNI, vendredi soir à Casablanca.
« Nous espérons accélérer le rythme des consultations gouvernementales, mais dans l’ensemble, le processus avance », a-t-il ajouté sans toutefois donner de détails.
Pour rappel, le chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani avait promis, lors d’une déclaration à la presse, que le nouveau gouvernement restreint verra le jour après la prononciation de son discours mercredi 25 septembre à l’Assemblée générale des Nations Unies, New York.
Lors de cette réunion de Casablanca, Mohamed Boussaid, l’ancien ministre « controversé » des Finances a refait son apparition publique été comme » le coordinateur général d’un atelier prévu pour novembre : « 100 jours …100 villes ». « Les coordinateurs régionaux joueront un rôle central dans cet atelier stratégique », a annoncé avec fierté le leader du RNI.
Casablanca, le cœur économique du Royaume, et dont la gestion est entre les mains des islamistes du PJD, constitue l’objectif primordial dans cet « atelier stratégique », relève-t-on.
Akhannouch a évoqué d’ailleurs « les objectifs » du RNI à l’horizon 2021, afin que son équipe soit « pleinement consciente » de la réalité socio-économique à Casablanca.
« Nous nous sommes mis d’accord sur un certain nombre d’actions spécifiques », a-t-il ajouté sans plus de détails.
« Que ferons-nous dans les 100 prochains jours? Ce sera une surprise pour tout le monde, mais le train s’est lancé avec Akhnouch et ne s’arrêtera pas aux élections de 2021, car nous ne sommes pas un parti électoraliste qui fonctionne uniquement pendant les élections », a promis Hassan Oukacha, l’une des figures politiques en vue du parti.
Ce qui est clair à cet instant c’est qu’Akhannouch compte ratisser large et répond à ses adversaires qu’il ne compte pas baisser les bras.
A bon entendeur salut, dirait l’autre.